Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 2, An-Ar.djvu/202

Cette page n’a pas encore été corrigée

APP

Est ci

J.-B. Rousseau.

— Prov. C’est un trop vieux poisson pour mordre à l’apprit, II a trop d’expérience pour se laisser prendra.

— Econ. dom. Pâte composée de farine, ou de nommes de terre, de noix broyées, etc., dont on so sert pour engraisser la volaille.

— Péch. Appât de vase, L’ammodyto, dont on se sert pour amorcer le poisson.

Appâts de fond, Substances alimentaires que l’on jette an fond de l’eau quelques moments avant la pêche, afin d’attirer le poisson à l’endroit où elle doit avoir lieu. Il Appâts artificiels, Simulacre représentant le corps des petits animaux qu’on emploie comme appâts.

— Syn. AppAl, omoreo, leurre. V. AMOBCE.

— Homonyme. Appas.

— Epithètes, Attrayant, séduisant, puissant, friand, flatteur, brillant, faux, perfide, mensonger, traître, trompeur, fatal, mortel, grossier.

— Encycl. L’emploi des appâts ne présente quelques particularités intéressantes que dans la pèche a la ligne. Ils peuvent se composer de toutes les matières que les po’tsson3 recherchent pour leur nourriture. Ceux qu’on emploie le plus fréquemment pour la pèche dans les eaux douces sont les lombrics ou vers de terre, et surtout les asticots ou larves d’insectes, nés dans les substances animales en putréfaction, et qu’on appelle aussi vers de viande ou de

Privât d’Anglemont, dans un chapitre intitulé les Petits Métiers de Paris, indique les moyens mis en usage par ceux qui se livrent il cet élève peu, ofl plutôt trop parfumé. Le principal consiste & enfermer dans les rluncs d’un animal déjà en putréfaction de grosses mouches vivantes, et la multiplication ne se fait pas attendre.

APP

Quant aux appâts qui sont de nature a tuer le poisson, tels que la coque du Levant, la noix vomique, etc., l’emploi en est interdit par la loi sur la pèche fluviale.

Plusieurs animaux ont été doués par la nature d’un instinct qui les porte à faire servir d’appât, dans leurs chasses, certaines parties de leur corps. On cite notamment la baudroie. Belon décrit ainsi ce poisson, auquel on a A> le nom de pêcheur, (lophius piscatorius). porte deux ailes s— ’- J"" > "■"" """’ " les deux yeux, coi lignes, desquelles d’un pied et dem

adonné

. le" dos, Tune quasi entre posée de plusieurs petites y en a deux de la longueur et au bout d’icelles il y a re de chair blanche semblable a un appât ou amorce, qu’on a coutume de mettre aux hameçons, duquel appât ce diable déçoit les poissons après qu’il a troublé l’eau fangeuse ; puis s’étant uttapy contre terre, il ne montre plus que ces deux lignes au-dessus de l’eau. • Suivant Geoffroy Saint-Hilaire, la baudroie va jusqu’à enduire son corps et l’extérieur de sa gueule d’un limon fétide, qui fait accourir tes petits poissons 1 a fouiller dans la vase, in) part."]

appâté, ée (a-pâ-té) part, pass appâter : Poisson appâte. Volaille a

bon de connaître les moye

n pot de terre garni de mou

’— *~- :- -i quatre jour

vers, il est

les mettre dans sse, qu’on enlève s en été, toutes égoutter. Si l’on

ilterée de lait ou la mousse dans

appâtant (a-pâ-tan) part." prés, du 1 Appâter. iS. du

Appâter : Poisson appâté. Volaille appâtée.

— Fig. Assouvi, rassasie : Ou se serait emporté un peuple appâté de sang ? (Boss.)

APPÂTER v. a. ou tr. (a-pâ-té— rad. appât). Attirer avec un appât : Appâter des oiseaux, des poissons. On appâte tes souris avec du lard grillé.

— Kig.-et fam. Attirer, séduire ;

Vous allez le flatter, l’appâter, l’enchanter.

Desmaeis.

APPÂTER v. a. ou tr. (a-pâ-té— rad. pâte, pâtée). Mettre le manger dans le bec des petits oiseaux : Appâter de jeunes serins. Il Faire manger de force aux volailles une pâtée destinée à Tes engraisser promptenient : Appàtur des oies, des chapons.

— Par ext. et fam. Donner à manger à quelqu’un qui ne peut se servir dé ses mains : Appâter un malade, un paralytique. Il faut J’appàtkr comme un enfant.

APPATRONNEMENT s. m. (a-pa-tro-neman — rad. apputromier). Econ. dom. Même sens que appareillage, il On dit aussi apa-

— Encycl. Méd. vét. Vappatronnement est l’importation d’une race étrangère avec l’intention de l’acclimater dans un nouveau milieu,

APP

Nod.) L’Irlande, asservie, appauvrie, est un reproche niant contre l’iniquité britannique. (A. Guéroult.) Il les rencontre au port, nus, errants, appauvris.

— Par anal. Épuisé, devenu stérile : Sol appauvri. Des terres appauvris».

. — Par ext. : L’An’oste et Le Tasse sont les successeurs appauvris de Virgile. (Marmontel.)

Sang appauvri, Qui a perdu en partie ses principes constituants, c’est-à-dire qui contient moins de globules et d’albumine., il Langue appauvrie, Langue moins riche, moins abondante, moins expressive.

— Antonymes. Enrichi, inappauvri. APPAUVRIR v. a. ou tr. (a-pô-vrir — rad.

pauvre). Rendre pauvre, diminuer les ressources pécuniaires : Ses dêpei"""" ’"pauvri. Ses procès f’oNT forl app Plus tes laboureurs ont d’enfant^ , riches, si le prince ne les appauvrit pas. (Pcn.) Ils se laissent appauvrir et maîtriser par des intendants. (La Bruy.) La guerre appauvrit ce pays pour dix ans. (Volt.) On a réussi à frapper tes patrons, à les appauvrir, à fermer leurs ateliers. (Ch. Dupin.)

— Par anal. Diminuer la fécondité, épuiser : Appauvrir un sol. Les jachères appauvrissaient les meilleurs terrains.,

Sonpei-y, les enfants divisés par la haine Appauvrissent bientôt le paternel domaine.

Il Diminuer la richesse, le luxe, l’éclat :

parlé1, sophiste insidieux,

■ :.., .. le cultl, des dieu, ;7

APP

507

i. (Acad.)

D’appauvrir les ai

M.J. i

vers après avoir eu soin < s’aperçoit que les vers dé[ chaque jour environ uni de crème goutte à goutte laquelle ils se trouvent ; t crème un œuf battu, on ment à les faire vivre longtemps, mais encore à les engraisser. Certains pécheurs les conservent et les nourrissent dans des sacs de toile oints de beurre frais ou de grause, ou trempés chaque jour dans le bouillon de bœuf frais.

Outre les asticots et les lombrics, on emploie, comme appâts les moules de rivière tirées de leurs écailles, les limaces, les sauterelles, les scarabées, les fourmis ailées, les petits poissons de toute espèce désignés sous le nom de blanchaille, tels que loches, goujons, ablettes, etc. Les pêcheurs ont même imaginé, pour remplacer les insectes qui réussissent le mieux et dont ils sont privés une partie de l’année, de fabriquer des appâts artificiels faits à leur imitation, piège doublement perfide, où se prend faedement la gloutonnerie des poissons. (

Mais ces appâts échoueraient complètement dans une eau tranquille : le poisson s’approche, flaire, et ne tarde pas à s’écrier :

Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille. Ils ne réussissent guère que dans les torrents et les chutes d’eau.

o Si certains animaux, dit 'Encyclopédie chair pour le même objet.

Les pécheurs estiment beaucoup celle du héron, du enat et du lapin. On en forme des boules que l’on prépare en la mélangeant avec de la farine, du sucre, du miel. Pendant les chaleurs de l’été, on amorce avec du fromage, en préférant le plus fait. Les pêcheurs se servent souvent du fromage de Gruyère pour prendre des barbillons, non-seulement comme appât direct, mais encore en pétrissant ces substances avec de la terre glaise, et en formant avec le tout des boules que l’on jette au fond de l’eau. Une foule de poissons accourent infailliblement a ce banquet copieux et gratuit, qui n’est que le prélude d’un autre repas, où, cette fois, ils payent’largement leur écot. Ces appâts, qui doivent se distinguer des appâts proprement dits, s’appellent appâts de fond. On les jette au fond de l’eau un certain temps avant le moment de la pêche, afin d’attirer le poisson à l’endroit où elle doit avoir lieu. Ce sont des substances végétales, telles que fèves de marais, blé, orge, avoine, « heaevis, que l’on a fait cuire a demi ou germer.

une race pure, où le but qu’on se propose consiste a éviter le mélange avec des sujets d’une autre race, et l’altération des qualités acquises par l’emploi de mauvais reproducteurs de la

Vappatronnement est une méthode de conservhtion qui repose principalement sur les beautés et les qualités d’une race. Pour faire de Vappatronnement, il faut étudier les iitfiuences naturelles et celles de la domesticité par suite desquelles les caractères distinctifs des races améliorées ou perfectionnées se sont fixés, de manière à les répéter tels pour les faire subsister toujours les mêmes.

On se sert de Vappatronnement pour conser- !e type primitif d’un

ir en s>

erfec

— Fig. : La flatterie est comme la fausse monnaie, elle appauvrit celui qui la reçoit. (M’"" E. Voi’art.) Les désirs effrénés appauvrissent l’homme à leur façon. (C. Dollfus.)

Appauvrir une langue t La rendre moins abondante, moins expressive, moins harmonieuse : On a reproché à Malherbe (/’avoir appauvri notre langue en cherchant à l’épurer. (Volt.) il On dit à peu près dans le même sens, appauvrir’ une matière, appauvrir un sujet :

Souvent trop d’abondance appauvrit la matière. BoileaU. Il Appauvrir te sang, Diminuer la proportion dos principes constituants qu’il doit contenir à l’étal normal.

— Prov. Donner à Dieu, donner pour Dieu n’appauvrit pas, L’aumône n’est jamais une

— Art culin. Appauvrir une viande, Lui faire perdre son suc, sa saveur : Un cuisinier médiocre appauvrit les viandes et les rend insipides. (De Cussy.)

S’appauvrir, v. pr. Devenir pauvre : Le royaume s’était appauvri d’hommes et d’arqenl au milieu de ces guerres perpétuelles. (Montesq.) Un État gui ne doit qu’à lui-même vie s’appauvrit pas. (Volt.)

La Fontaine.

— Par anal. Perdre de sa fertilité : Cette terre s’appauvrit d’année en année. Il Devenir moins vif, moins généreux, en parlant du sang : Ches les scrofuleux, le sang s appauvrit 'du plus en plus avec l’âge. Il En parlant des langues. Perdre-do son énergie, de son abondance, dû sou ’-" ’■"• ’ - ’ '* -

vrissemknt d’une famille. £’appau vrissement des peuples. Ce sont tes guerres qui ont amené Vappauvrissement de ce pays. (Lav.)

— Par ext. Abâtardissement, dégénérescence : ^’appauvrissement d’unerace. il Amaigrissement : Ses grands yeux noirs paraissaient encore plus grands à cause de l appauvrissement de ses joues. (V. Hugo.)

du sol amènent de grands désordres dans l’État. (Volt.) Les défrichements partiels 0>n presque toujours pour résultat /’appauvrissement du terrain. (Math, de Dombasle.) Il Appauvrissement du suuy, Etal du sang qui est pâle, sans consistance, qui contient moins de globules que dans l’état normal. (V. Anémie.) Il Appauvrissement d’mie langue, Ktat d’une langue qui perd peu à peu de moo énergie, de son abondance, de son harmonie.

•^ Kig. Kn parlant des faculiés intellectuelles, Diminution, affaiblissement : //appauvrissement de l’esprit, de la mémoire, de x l’intelligence.

— Antonyme. Enrichissement. APPEAU s. m. (a-pô — rad. appel). Sorte

d’engin, de sifflet, avec lequel on imite le cri des oiseaux, pour les attirer dans un piège : Appeau pour tes cailles, pour les alouettes. Les jeunes chevreuils ont une petite voix courte et plaintive fort aisée à imiter, et la mère, trompée par fappkaU, arrive jusque sous le fusil du chasseur. (Buff.) L’oiseau court à /’appeau. (Cliaieaub.) Les braconniers de l'Est détruisent beaucoup de gelinottes au moyen' d’un appeau gui imite le sifflet de la femelle. (Toussenol.)

— Ironiquem." :

Et ce beau cuisinier, armé d’un grand couteau, Koviendrais-tu pour cet iip/mm t ■

La fontaine.

— Oiseau privé, appelé aussi chanterelle, dont on se sert pour attirer ceux de son. espèce à la portée du chasseur.

— Fig. Tout ce qui est propre à attirer en leurrant : Celte promesse "’est qu’un appeau. Ces charges par quartiers, de chez AI. le duc d’Anjou, sont des appeaux pour attraper les jeunes gens avec un titre spécial. (Gui Patin.)

Se prendre, se faire prendre à l’appeau, Donner dans le panneau : La vieille sifflait le même air, sans doute, que siffla le serpent sousl’arbre du mat, et une pauvre paysanne venait desefaireprendrkàl appeau, (ijor. de Nerv.)

— Ane. prat. Appel : La cour d'appeaux. Il On ne dit plus aujourd’hui que appel.

■ Techn. Petit timbre qui sert à sonner les demi-heures, les quarts et les demi-quarts.

— Encycl. ■ Le pêcheur, dit V Encyclopédie. nouvelle, séduit les poissons par l’appât qu’il

. ^ *, i-.. je c)lasseur

trompe les

voix

e chevalin

t mélange la

nsi concentré dans le milles toutes les qualil la faculté de transm is qualité :

ureté du sang. Ils 8ht individus de quelques s dévolues h l’espèce, ttre aux descendants leur intégrité. C’est moyen que les Anglais ont pu, — conditions que celles de lairr M principe. C’est ce n mployé pour acclimater < en Russie, en Allemagne

«"dansT

s dirler.

pn

tement qu’on s’aj m la préserve i ncipe et de ton

férence des temps et des esprits. (Acad.)

— Dégénérer, s’abâtardir : Il est t" quer qu’à ce degré si prochain ta r s’appauvrissait au physique, et que s’en ressentait. (Ste-Beuve.)

— Kig. Perdre sa force, i

« la dif-

 : L’imnginat

énergie,

L’âm

recherche des pic uni elle perd la raison, infile, née riche par les influence des lieux, mais elles ne portent que sur les traits physiques et n’altèrent en rien le fond, le principe générateur de la race. Toute race importée et qui n’est pas préservée attentivement du contact d’animaux d’une autre extraction, et continuellement relevée dans ses tendances dégénératrices par un choix judicieux de reproducteurs, ne peut se maintenir longtemps a la hauteur de la race mère. Elle perd sans retour son excellence, sa pureté et son homogénéité,

Appatronner v. a. ou tr. (a-pa-tro-néràd. patron). Econ. rur. Syn. à.appareiller.

APPAUMÉ, ÉBadj.(a-pô-mé — vs.d.paurne). Blas. Se dit’ de la main, quand on en voit le dedans, c’est-à-dire la paume. Famille Baudri de Liancourt : de sable, à trois mains dextres, levées et txppunmées d’argent.

APPAUVRI, 12 (a-po-vri) part. pass. du v.

Appauvrir. Rendu, devenu pauvre s Pays

appauvri par la guerre. Famille

par les procès. La Monnaie, déjà

! appauvri par v J" """

oie, aeja vieux, esc e de finances. (Ch,

s’appauvrit dat puisqu’en les poursi (Boss.) L’âme rais biens que lui avait appauvrie volontairement pour s être recherchée elle-même. (Boss.) L’homme s’appauvrit en idées à mesure qu’il s’enrichit en sentiments. (Cliateaub.) Ce n’est qu’en n’enrichissant toujours q, e l’esprit ne s’appauvrit point. (V. Cousin.) Dans ce désert pacifique et muet, la souffrance s’émousse, le cœur s’appauvrit. (G. Sand.)

Miner. Se dit d’un filon, quand les parcontrefaisant semblables-, l’un dupe ses victimes mit tnurner contre elles le désir de leur tre individuel, l’autre les entraîne dans e en se faisant une arme de leur instinct leur besoin de sociabilité. » Certains

iS de bea<

le beaucoup la bouche et

; le son qu’

irer diffé abon- r (dar

tics métalliques deviennent i

APPAUVRISSANT (a-pô-vri-san — rad. pauvre) part. prés, du v. Appauvrir : On ne peut s’enrichir qu’en appauvrissant les autres. (X. Marinier.)

APPAUVRISSANT, ANTE adj. (a-pô-vrisan, an-te — rad. appauvrir). Qui appauvrit, qui peut, qui doit appauvrir : Il n’est pas pour une nation de cause plus appauvrissante qu’un prince despote et un ynuvernement antililiéral. ("’) votre système a du bon, et je ne prétends pas soutenir le contrairpwqatif par-ci, une saignée par- L« appauvrissant. (Alex. Dum.)

APPAUVRISSEMENT s. m. (a-pô-vri-seman

rad. appauvrir). État de pauvreté ou

l’on arrive par la diminution, la perte successive des ressources matérielles : Z-’appau-

, c’est

chasseurs savent imiter les c

les doigts :.nais le plus naturels d’imitation ne l’invention des appeaux instruments peuvent se rentes espèces d’oiseaux ; c nent qu’à une seule espèce, ... -.— -, —,- tire doit ressembler à la voix de la femelle ouand on fait la guerre aux oiseaux monogames, et a celle du mâle quand on a affaire aux polygames.

On distingue trois espèces d’appeaux : les appeaux à sifflet, les appeaux o languette, e* les anpeaux à frouer. — Les appeaux a sifflet servent a appeler les alouettes, les perdrix, les cailles, etc. Un simple noyau de pèche, usé sur une meule, percé des deux cotés et vidé de son amende, forme un excellent appeau à sifflet pour la tihasse aux alouettes ; en serrant les lèvres plus ou moins, on mothfie le son de manière à tromper presque tous les autres petits oiseaux, comme les linottes, pinsons, bec-figues, etc. Les appeaux de inôtai ne sont qu’une imitation de ce noyau, Pour les oiseaux plus forts, comme la perdrix, le pluvier, le vanneau, la caille, la grive, on Fabrique des appeaux à sifflet avec les os de l’aile de l’oie ou du héron, ou avec ceux des cuisses du mouton, du lièvre ou du chat. Les appeaux à languette, appelés aussi pipeaux, sont destinés à la pipée, cest-à-dire

contrefaire le cri de la chouette, si détestée

des autres oiseaux Ils accourent à ce cri, pleins de fureur contré l’ennemi commun qu’ils croient entendre, et viennent s’abattre sur lea gluaux disposés par l’oiseleur sur les arbres it les buissons. Un pipeur habile n emploie d’autre appeau à languette qu une feuille do chiendent.il tient cette feuille entre les lèvres à l’aide du pouce et de l’index ; elle ne doit ni toucher les dents, ni être pressée par les lèvres..mais laisser passer un, léger courant d’air-, la langue, en se baissant et se roulant successivement contre le palais, mouine le volume d’air contenu dans la bouche, et, en le lançant contre les parois de la feuille de chiendent, lui fait produire un sont, .ut a fat semblable au cri tant et plaintif •>• l" chouette.