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plantes de la famille des loranthacées, renfermant une seule espèce, parasite, originaire du Pérou.
ANTIDARTREUX, EUSE adj. et s. m. (anti-dar-treu, eu-ze — de anti, et dartreux). Méd. Propre à guérir, à faire disparaître les dartres : Bain antidartrkux. Pommade an-
TIDARTREUSK. Un ANTIDARTREUX. [I On dit
aussi dans le même sens antiherpétique et
ANTIP60RIQUE.
antidatant (an-ti-da-tan) part. prés, du v. Antidater.
ANTIDATE s. t. (an-ti-da-te — de anti pour ante, avant, et date). Date fausse, date antérieure à la véritable : On a prouvé J’antidate de cet acte. (Acad.) ^’antidate, même commise innocemment, entraîne la nullité. (***)
— Antonyme. Postdate.
— Encycl. Le mot antidate s’applique à l’apposition sur un acte d’une date faussa, marquant un jour antérieur a celui auquel l’acte a été réellement passé. Vantidate en écritures publiques et, en écritures de commerce et de banque peut constituer le crime de faux, lorsqu’elle a pour but de porter dommage à autrui.
Autrefois, la date n’était pas exigée pour l’endossement des lettres de change et billets à ordre, ce qui permettait à un hommeÉ en faillite de passer a un tiers prête-nom, en’les antidatant, les effets qui se trouvaient dans son actif, et de frustrer ainsi ses créanciers d’une partie de ce qu’ils avaient droit d’obtenir. Un règlement de 1673 décida qu’à défaut de daté l’endossement.na serait point translatif
Pour éviter les antidates sur les livres de commerce, le Code a prescrit que ces livres seraient cotés, paraphés et visés soit par l’un des juges des tribunaux de commerce, soit par le maire ou un adjoint, et tenus sans blancs, sans lacunes ni transports en marge. Les négociations doivent être transcrites jour par jour, et par ordre.
L’antidate dans un acte sous seing privé n’est pas considérée comme un faux, parce que l’acte sous.seing privé n’a de date certaine vis-à-vis des tiers que du jour où il a’ été enregistré, ou du jour de la mort d’un de ceux qui l’ont souscrit, ou enfin du jour où la substance en a été constatée dans un acte dressé par un officier public.
On comprend que la plupart de ces explications se rapportent également à l’action de postdater..
ANTIDATÉ, ÉE (an-ti-da-té) part. pass. du v. Antidater : Acte antidaté. Lettre antidatée. Le régent offrit à Cheverny et à’Canillac des brevets antidatés qui les i feraient conseillers d’État avant Dubois. (St^Sim.) Les meilleures toiles de M. Robert Fleury pourraient être antidatées d’un siècle, car l’artiste y a mis d’avance cette patine que les années étalent lentement sur la peinture. (Th. Gaut.)
antidater v. a. ou tr. (an-ti-da-térad. antidate). Mettre une antidate, une date antérieure, à un acte, à une lettré, à une ceuvre d’art : Antidater un contrat. Vous antidatez vos lettres pour dissimuler votre négligence. Quand un historien écrit dans un esprit de système, il arrive assez souvent qu’il antidate ou qu’il postdate les faits afin de les faire concorder avec son système. (Mariés.)
— Absol. : Était-ce la peine d’antidater, pour mentir.avec plus de maladresse ? (La Harpe.)
S’antidater, v. pr. Être antidaté : Les actes sous seing privé peuvent s’antidater (sans inconvénient : l’enregistrement seul leur donne date certaine.
— Antonyme. Postdater.
ANTiDEMOCRATE s. m. (an-ti-dé-mokra-to— de anti, et-démocrate). Celui dont les opinions sont entièrement opposées à celles des démocrates.
antidémocratie s. f. (an-ti-dé-mokra-sî
— rad. antidémocrate). Système, opinion des antidémocrates.
ANTIDÉMOCRATIQUE adj. (an-ti-dê-mokra-ti-ke
— rad. antidémocratie). Qui appartient, qui a rapport à l’antidêmocratie.
ANTIDÉMONIAQUE adj. et s. (an-ti-dé-moni-a-ke
— de anti, et démoniaque). Hist. ecclés. Nom donné à ceux qui nient l’existence des démons.
ANTIDESME s. f. (an-ti-dè-sme — du gr. anti, pour, en guise de : desma, lien). Bot. Genre type de la famille des antidesmées, renfermant un petit nombre d’espèces qui croissent aux Indes et à Madagascar : L’écorce de /’anxidesme peut servir à faire des cordes.
ANTIDESME, ÉE adj. (an-ti-dè-sinérad. antidesme). Bot. Qui ressemble à l’antidesme.
antidespote adj. et s. (an-ti-dè-sço-te —r de anti, et despote). Qui est ennemi des despotes, opposé au despotisme : Ma partialité pour la France est tellement enracinée dans mon carur que lorsque j’ai fait dans la suite, à Paris, l antideSpote, le fin républicain,
je sentais en dépit dé moi-même Une prédilection secrète pour cette même nation que je trouvais seroile. (J.-J. Rbuss’.) ;
Régime, médication antidiarruéique. Les décoctions de riz sont d’excellents antidiarrhéiques. Les yeux d’écrevisses ont été fort employés en médecine comme absorbants, antiacides, antimarrhéiques, antihémorragiques et antigoutteux. (A. Mangin.)
ANTIDICOMARIANITE adj. et s. (an-ti-dlko-ma-ri-a-ni-te
— du gt.’antidikos, adversaire, et du lat. Maria^ Marie). Hist. ecclés. Nom donné à des hérésiarques, sectateurs de Paul de Samosate, de Nestorius, de Jovinien et d’Helvidius, au ive siècle de l’èré chrétienne. Les antidicomarianiles prétendaient que Marie n’était pas restée vierge après la naissance de Jésus-Christ, puisqu’elle avait eu plusieurs enfants de" Joseph, son époux.
ANTIDIGESTIF, WE adj. (an-ti-di-jè-stif, i-ve — de anti, et digestif). Nuisible à la digestion : L’effet du tabac est un effet ammoniacal, et partant antidigestif. (Raspail.)
ANTIDINIQUE adj. et s. m., (an-ti-di-ni-ke
— do anti, et du gr. dinos, vertige). Ane. méd. S’est dit de remèdes propres à combattre ou à prévenir le vertige.
ANTIDIVIN, INE adj. (an-ti-di-vain, i-ne
— de anti, et-divin). Contraire à tout ce qui est divin : Le protestantisme, qui s’est trompé sur tout, ne s’est jamais trompé d’une manière plus anlilagiqùe et plus antidivine que sur l’article du purgatoire. (Jos. de Maistre.)
antidogmatisme s. m. (an-ti-do-gmati-sme
— de anti, et dogmatisme). Philos. Opinion contraire au dogmatisme j négation do tout ce qui n’est pas appuyé d’une démonstration rationnelle ; scepticisme.
ANTIDORE s. m. (an-ti-dc-re — du gr. anti, au lieu de ; dôron, présent). LH’urg. Dans l’Église grecque, Pain bénit que l’on distribue à ceux qui ne communient pas.
ANTIDOTAIRE adj. (an-ti-do-tè-re — rad. antidote). Ane. pharm. Qui peut servir d’antidote.
— s. m. Recueil de formules pharmaceutiques qui a été remplacé par le Codex. V. ce mot. ’ *
antidotant (an-ti-do-tan) part. prés, du v. Antidoter.
ANTIDOTE s. m. (anTti-do-te — de anti, et du gr. dotos, donne). Contre-poison, substance qui annule l’effet délétère des poisons : Un poison végétal permet l’emploi plus tardif' de /’antidote. (Fourcroy.) Il n’existe plus ^’antidote unique. (De Boismont.) Un antidote est un réactif ou un absorbant : dans les deux cas, /’antidote neutralise l’effet du corps intoxicant. (Encycl.)
Us n’ont point i’antidote à ca poison affreux.
Regnard. ’
— Fig. Préservatif, moyen par lequel on combat un mal moral, une influence funeste : Il n’y a pas de meilleur antidote contre l’ennui que létravail. (Acad.) En découvrant le poison, il faudra aussi commencer à proposer /’antidote, et opposer la tradition aux nouveautés. (Boss.) Don Quichotte est le seul livre que je puisse toujours lire ; c’est mon antidote le plus puissant contre l’ennui et le chagrin. (St-Evrem.) Si l’amour est un poison, le caprice enèst à un travers, de doigt, et lui sert 2’antidote. (La Bruy.) Si la nature ne m’avait pas donné deux antidotes excellents, l’amour du travail et la gaieté, il y a longtemps que je serais mort de désespoir. (Volt.) L’ennui et l’insipidité sont un poison froid contre lequel bien peu de gens trouvent un antidote. (Volt.). Vous avez raison, j’ai choisi un mauvais antidote contre ta tristesse en lisant Clarisse. (M™ du Deff.) Aimer ses semblables, c’est l’unique recette contre le vide, l’inquiétude et l’ennui ; c’est /’antidote des passions dévorantes. (Mirabeau.) Le sang-froid de la mère est le premier antidote à la colère de l’enfant. (Théry.)
— Bibliogr. Titre donné à certains ouvrages qui se rapprochent un peu des anti, mais qui s attachent de préférence à la réfutation de livres dangereux, mauvais, et considérés en quelque sorte comme empoisonnés. L’un des plus connus est l’Antidote ou Examen du mauvais livre intitulé : Voyage en Sibérie, etc., par Chappe d’Auteroche (attribué à Catherine II, en société avec Schouwaloff ; Amsterdam, 1771-72). M. Brunet cite encore l’Antidolum melancholiœ jocoserium incipe, volve, ua/e ; Francfort, 1663.
— Syn. Antidote, contre-poinon. Contre-poison est le mot vulgaire : Il me faudrait au hasard prendre du contre-poison tous les jours. (Volt.) Antidote est l’expression scientifique : Le sang de vipère était la base du fameux antidote de Mithridate. (Buff.) Il Au fig., contre-poison est moins noble qu’antidote ; cependant on trouve de nombreux exemples où les auteurs les confondent : Il n’y a pas de meilleur antidote contre l’ennui que le travail. (Acad.) Je voulais acheter les richesses par le travail, qui en est le contre-poison. (Fén.)
dsdispensairëon pharmacopée. Aujourd’hui le mot antidote slutl sens beaucoup plus restreint ; on l’emploie exclusivement pour désigner une substance qui a la’propriété défiéiïtraliser les poisons-, soit en les décomposant, soit-en se combinant’avec eux-pour formerdes corps inertes et sans action sur nos organes. ! — " - On-peut diviser les antidotesjow contrepoisons en-deux.’ catégories : 19 ceux qui annulent complètement les ■propriétés délétères des poisons ; -20 ceux qui en diminuent notablement les effets nuisibles. À la première catégorie appartiennent : contre lesacides, la magnésie calcinée, |a chaux, la, çraie, le, savon ; contre lès alcalis.caustiques, le vinaigre, le citron, l’huile., le beurre ;.contré l’acide, arsénieux, . l’hydrate de peroxyde de fer ; contre l’azotate d’argent, le sel marin ; contre les sels sohibjés, de plomb ou de baryte, les sulfates dé magnésie, " de potasse où’de s6udb7’eïc., ;Lés-Jàlcalis, magnésie, "chaux, etc.’, neutralisent les acides’ en les convertissant’en sels.- Lé vinaigre et l’acide nitrique produisent le même éffet’sur les alcalis ; le beurre et l’huile forment, avec ces mêmes’alcalis, des savons. L’hydrate de peroxyde de fer se combine^ayecrl’acideiarsénieui et produit de l’arséniate de fer ; Le sel marin décompose l’azotate d’argent, ce qui donne de, l’azotate de soudé et du chlorure d’argent. Les sulfates de magnésie, de potasse^ de soude, changent les sels solubles de plomb ; ou de baryte en sels-insolubles, . Dans ^seconde catégorie se place f albumïnéf on* l’oppose avec succès aux sels vénéneux de em-, de plomb, dé
lesquels elle forme des composés qui n’ont que très-peu d’action sur l’économie.’ V. PoisonI
antidote, ÉE (an-ti-do-té) part. pass. du v. Antidoter.
antidoter v. a. ou tr. (an-ti-do-térad. antidote). Administrer un contre-poison. Il Inusité.
ANT1DRAMATIQUE adj. (an-ti-dra-mati-ke —do anti, et dramatique). Néol. Contraire aux règles de l’art dramatique, aux effets que doit produire l’art théâtral.
ANïÎdualisme s. m. (an-ti-du-a-li-sme
— de-anti, -et dualisme). Philos. Doctrine opposée au dualisme.
antidynastique adj. et s. m. (an-ti-dina-sti-ko
— de anti, et dynastique). Contraire soit aux dynasties en général, soit a une dynastie en particulier : Système, opinion anti-dynastique. Légitimistes, tiers-parti, dynastiques, antidynastiques, ils ont beau bruire et s’agiter, je vous le prédis : les doctrinaires prévaudront. (Cormen.)
ANTIDVSSENTÉRIQUE adj. et s. m. (anti-diss-san-té-ri-ke
— de anti, et dyssenterie).
Méd. Propre à combattre la dyssenterie :
Traitement antidyssentérique. Potion anti-
-érique. L’opium, pris à faible dose,
antidyssentérique puissant, parce
qu’il paralyse momentanément le tube digestif.
ANTIE s. f. (an-tî — du gr. 'antiàs, qui est devant). Ornith. Bouquet dé plumes en forme de cornes, que certains oiseaux portent sur le front : Z, ’antie d’un hibou, d’une chouette.
ANTIÉCONOMIQUE adj. (an-ti-é-ko-nomi-ke
— de anti, et économique). Contraire aux principes de l’économie politique : L’abêtissement des masses est le principe, le plus antiéconomiqub qu’on puisse appliquer, à la société. Ici la législation est plus qu'antiéconomique. (Proudh.)’
ANTIÉDRIE s. f. (an-ti-é-drï — de anti, et du gr. edra> base). Miner. État de certaines cristallisations dont les polyèdres ont leurs faces tournées en sens inverse.
■ ANTIÉDRIQUE adj.- (an-ti-é-dri-ke —rad. antiédrie). Miner. Qui appartient à l’antiédrie.
ANTiÉDRITE s. m. (an-ti-é-dri-te — rad. antiédrie). Miner. Ëdingtonito minéral que l’on tire des environs de Dumbarton, enÉcosse.
ANTIÉGALITAIRE adj. (an-ti-’é-ga-li-tè-re
— de anti, et égalitaire). Qui n’est pas égalitaire ; qui est opposé à l’égalité : La démocratie est anarchique, antiégautaire. (Proudh.)
ANTIÉMÉTIQUE adj. et s. m. fan-ti-émé-ti-ke
— de anti, et émétique). Méa. Propre à combattre le vomissement : Potion anti- : Émétique. Le gaz acide carbonique est un antiémétîque. il On dit aussi antémétiqué. ’
— Encycl. Le nomd’anliémétiques s’appliqua aux médicaments qui ont la propriété d arrêter le vomissement, soit spontané, soit provoqué par des doses trop considérables de substances vomitives. L’antiémétique le plus employé est le gaz acide carbonique, soit qu’on l’administre dans les eaux„mmérales qui le contiennent, soit qu’on le fasse dégager, dans l’estomac, du bicarbonate de soude. Dans ce dernier cas, on fait usage d’une préparation connue sous le nom de potion antiémétique de Rivière. Voici comment cette potion est formulée et administrée : prenez, eau commune, 60 grammes ; eau’ de menthe poivrée, 30 gr. ; bicarbonate de soude cristallisé, 2 gr. ; sirop d’écorce de citron, 15 gr. ; faites dissoudre le tout ensem^ ble : ayez d’autre part 15 gr. de sue de citron" ; . faites. avaler la moitié de la potion et du suc de citron pour que l’acide carbonique se dégage dans l’estomac ; au bout d’un quart d’heure, donnez la seconde moitié, le mot antidotaire, employé jadis comme syn, I ANTIENNE s, I. (an-ti-è-ne — de anti, et
dugr. phonèi voix ; d’où lélat : àn’(iptnjn{t).. Anc ;’mus. Chant, què l’on exécutait a doux chœurs, qui se répondaient alternativement.
— Liturg. Verset, tiTê’ordînàirémJ’dé"l’Ecriturê sainte, qu’on annonce avant un psaumé ou un cantique, et que d’on chante -ensuitetout entier :'Les àntiknnes délaudes’, dévépres] » des petites heures ? Lès antiennes’ de Benedie^ tus, de Magniecat. il Sorte d’hymne en l’honneur de la sainte Vierge, qui se chante à la fin de compiles -. Le Regina cœli est /’antienne du temps pascal. >, . r xawMOiTKA
— Par ext., Refrain : >' -r
' ’ '■’ Éntoh’noDB, en’buvant, ’, ’, ’, ’ j’1 ’
;1" Notre joyeuse ànitennè, ’ '" • ’■"’ "’ ■ ’
Mais souffrez que la mienne, * ’ - " Amis, se chante avant.. ^ pÊSAjoiBas.,
Il1 Éloge, louange : Sommés-nous là pour entendre chanter des antiennes 'à ’là gloire des hérétiques ? (Balz.) tl Redite ’ennuyeusé : // y a longtemps que tu me chantés je ne sais quelle antienne là-dessus, et je voudrais pouvoir te dire amen pour qu’il n’en-fût. plus, question. (G. Sand.) Ah çà> finires-vous vos antien.njss ? (E. Sue.) Sur ce, il chanta <au chevalier, la même antienne qu’aux autres. (V. Hugo.), -. r- Prov. Chanter toujourslamèmqantienne, Répéter toujours la même chose. i’Çhanter une mauvaise antienne, Dire, affirmer, quelque chose de fâcheux ; annoricér ùn8’tmaùv’âiàe nouvelle. : Vous me chantez.là, monsieur Co-r câtrix, une mauvaise ’antienne. (V. Hugo.)l'** ’ ANTIENNÉAÈDRE adj ; (an-ti-ôn’iUnè-à-ê-dre —■dii.gr. antx, contré- ènnéa, ’ neuf ; edra, base) : Miner. Cristallise en prismes terminés, par deux sommets à neuf faces. ’ ’ '
ANTIÈOLIEN, IÉNNE adj. ’(aîi-tiiè^o-li-âih, è-ne — dé anti, et éolien). Contraire au vent, ou à l’action des vents : // y d des rhontagnes aériennes dont lesUnesiquè-j’àpp’éllè’éolii’nSiès, soufflent les ’vents ; d’autres^’ antiéoliennes, leur servent de barrière. (B. de St-P.).
cauchemar). Méd. Qui combat le cauchemar. ÀNTiËPlLEiTTQÛE a’djî ;èî srm^’tâni-tUépi-lè-p’ti-ke
— dé anti, et ^épilèptique). ’ Méd. Se dit de tous les remèdes propres, à combattre les crises épileptiqùès. ’., !"
ANTIER (Benjamin), auteur dramatique, né à Paris en 1787.. Il a composé seul une donzaine de pièces, parmi lesquelles l’amusante bouffonnerie des Beignets.à la cour, et en collaboration avec divers auteurs une, multitude de drames, dé ’comédies ; ’de"’yàu<3e villes, etc. Ses comédies-vaudevilles qui 6ht eu le plus, de succès sont la Reine d’un jour, ■ la Lanterne sourde et Pierre le Rouge. Comni^ dramaturge, il prit une part considérable % la collaboration d’où sortirent de nombreuses pièces qui ont laissé : dé -16n’g’sJ souvenirs aux théâtres des boulevards : Guillaume Tell, l’Incendiaire j-le Marché de Saint-Pierre{es Filets de Saint-Cloud, les Tours de Notre-Dame, - enfin■l’Auoergfe des Adrets et RôbertMacair.e, dont Frédérick Lemaître a fait un type devenu !. fameux. La dernière production de M. Antier est le drame du Masgug de #pt ;Bj, (1855). Aujourd’hui M. Ântier est un des employés supérieurs de l’administration du Mont-ae-Piétô ; il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur le 15 août 1864..
antiesclavagiste adj., et s.-i(anrti^èskia-va-ii-sto
— de anti, et esclavagiste). Adversaire des esclavagistes ou partisans.de l’esclavage, . dé la traite des noirs.
ANTIETAM-CBEEK, rivière étroite et profonde des États-Unis, dans le Maryland ; prend sa source au S. de la Pensylvanie, traversé du N. au S. le comté de Washington, arrose Elisabeth-Town et Sharpsburg, — jet ; se, "jette dans le Potomac, à 4’kil. S. de cette.dernière ville. Cette rivière a donné son nom h une bataille sanglante, livrée le 17 septembre.186 ?, près de la ville.de Sharpsburg, entre les fédéraux, commandés, par le général Mac-Çlellan, et l’armée confédéréédu général Lee. Ce" dernier, au commencement de septembre, avait envahi le Maryland et occupé Frédéric, ainsi que tout le pays baigné par le Monocacy. De son côté, Mac-Clellàtt’était venu’s’interposer entre les confédérés et les gués du Potomac. Dès qu’il eut connaissance dé ce mouvement, Lee détacha de son armée le corps du général Stone-wald-Jackson, qui reçut l’ordre d’attaquer Harper’sT-Ferry. LéiH, les deux’armées se trouvèrent en présence. Après tuieviva résistance ; les confédérés •se virent obligés d’abandonner la position qu’ils occupaient sur le SouthrMountain.rlls employèrentjleaj journées du 15 et du 16 a se poster solidement derrière l’Antietam. Ils y furent attaqués le 17. Une lutte acharnée s’engagea et dura jusqu’au soir, ’ sans avantage décisif de part ni d’autre ; Toutefois, dans la nuit du 18, les confédérés franchirent le Potomac et évacuèrent le Maryland. Les pertes ’êtâienta pèù près égales de part et d’autre ; mais les fédéraux avaient fait 5, oôo’prisonniers. Comme compensation1, Jackson avait fait’ capituler Harper’s-Ferry e^y avait capturé le général Wight, commandant la place ; il,000 prisonniers, 50 pièces ely canon et une immense quantité d’armes et d’à munitions étaient restés aux confédérés.
ANTIÉTYMOLOGIQUE adj. (an-ti-éti-mo-lo-ji-ke — de anti. et étymologique). Contraire aux règles de l’étymologio> ; On a banni cet y antiétymologiqùè de beaucoup du mots
