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ANOT DE aiAIZIliKUS (Cyprien), littérateur et publiciste, né à Saint-Germain-Mont (Ardennes), en 1794. Royaliste, mais animé de quelques sentiments libéraux, il combattit sous la Restauration les actes rétrogrades du gouvernement. Outre sa collaboration à plusieurs journaux, il a écrit divers ouvrages, dont le plus important a pour titre : Code sacré, ou Exposé comparatif de toutes les religions de la terre. Dans ces derniers temps, il était encore attaché à la rédaction du juurnal légitimiste l’Union.

ANOTE adj.- (a-no-te — du gr. a priv. ; oûs, âtos, oreille). Zool. Qui n’a pas d’oreilles.

ANOTIDE s. f. (a-no-ti-de — du gr. a priv. ; âtis, ôtidos. petite oreille). Bot. Genre do plantes de la famille des rubiacées, renfermant une quinzaine d’espèces, qui croissent toutes dans les régions equatonales de l’Amérique.

ANOTIE s. f. (a-no-tî — du gr. a priv. ; ohs, dtidos, petite oreille, oreillette). Entom. Genre d’insectes hémiptères, voisin des fulgores ou porte-lanternes, et renfermant une seule espèce, qui vit dans l’Amérique du Nord.

et qui est un mélange de deux principes colcn rants : Yorclline et l’orelléine.

ANOU s. m. (a-nou). Bot. Espèce de palmier de Sumatra.

ANOUKE ou AISOUKI. Myth. Divinité des anciens Égyptiens, et, selon quelques mythographes, la même que la Vesta des Latins.

AIS’OUL (Victor-Prosper-Ernest), général belge, né à Bruxelles en 1794, mort en 18S2, servit dans les ranïs de l’armée jusqu’aux CentrJours. Officier "de cavalerie en îsio, il reçut trois blessures à Leipzig, et obtint sur le terrain même la décoration nue lui remit le maréchal Macdonald. Redevenu Hollandais à la Restauration, il suivit son nouveau drapeau sur le champ de bataille de Waterloo. En 1830, il se rallia aux destinées de la Belgique émancipée, et reçut le commandement d’un régiment de cavalerie. En 1841, il fut promu au grade de général-major, plus tard a celui délieutenant général, devint aide de camp du roi, et fut quelque temps ministre de la guerre. ■

ANOURE adj. (a-nou-re — du gr. o priv. ; oura, queue). Zool. Se dit des animaux dépourvus de queue.

— s. m. pi. Ordre de la classe des amphibiens ou batraciens, renfermant les espèces qui sont dépourvues de queue à l’âge adulte : tels sont les crapauds, les grenouilles, les rainettes et les pipas. •

— Encycl. Les anoures, appelés encore batraciens anoures, batracides, ressemblent plus ou moins à la grenouille par leur apparence générale, ainsi que par la nature de leurs métamorphoses. Leur forme définitive présente un contraste remarquable avec celle * sous laquelle ils se montrent au sortir de l’œuf : quatre pattes, les deux antérieures courtes, les deux postérieures développées, ce qui rend ces animaux impropres à la marche ordinaire, et ne leur permet d^autre mode de progression que la natation et le saut ; une colonne vertébrale courte, aucune trace extérieure de queue, deux poumons égaux entre eux etvésiculeux, pas de branchies, des intestins courts et comme conséquence, le régime animal ; tels sont les caractères de l’état parfait.

À l’état de têtards, c’est-à-dire, avant que leur métamorphose ait commencé, ils ont des branchies et point de poumons, une longue queue qui leur sert d’organe locomoteur et point de pattes, des intestins très-longs appropriés à leur nourriture, qui consiste exclusivement en substances végétales.

MM. Paul Gervais et Van Beneden divisent lordre des anoures ou batracides en deux familles : les pipadés, qui comprennent les pipas et les dactylèthres ; les ranidés, qui comprennent les rainettes, les grenouilles et les crapauds. Les pipadés manquent de langue ce qui leur a fait donner, par MM. Duméril et Bibron, le nom dephrynayïosses (phntnos, crapaud, a privatif, et glôssa. langue) ; ils ont les apophyses transverses des premières vertèbres dorsales très-longues et costiformes ; enfin leurs trompes d’Eustache s’ouvrent dans l’arrière-gorge, par un orifice unique et médian. Les ranidés ont la langue très-développée (d’où le nom de phrynaglosses), deux ouvertures distinctes pour les deux trompes d Eustache, pas d’apophyses transverses costiformes. On doit remarquer que la langue, chez les ranidés, sert à introduire, comme par déglutition, l’air dans l’intérieur des poumons. Chez les pipadés, les longues apophyses transverses suppléent dans l’inspiration au défaut de la langue. V. Amphibiens.

ANOURELLE s. f. (a-nou-rè-Ie — du gr. a priv. ; oura, queue). Zool. Genre de rotifères voisin des brachions, et renfermant un petit nombre d’espèces, qui vivent, pour la plupart, dans les eaux douces marécageuses.

ANOUavÂRA s. m. (a-nou-svâ-ra).Gramm. Dans le sanscrit, Nom d’un signe alphabétique qui se place au-dessus de la lettre après laquelle il doit se prononcer.

ANOuvaka s. m. (a-nou-va-ka). Une des


subdivisions des Védas, livres sacrés des Hindous.

A NOVO loc. lat. (a-no-vô) Mots lat. qui signif. De nouveau : L’affaire fut renvoyée a novo devant la cour de Douai.

ANONÉMIE s. f. (a-no-ksé-mî — du gr. a priv. ; oxus, aigre ; aïma, sang). Pathol. Défaut d’oxygénation du sang. . AKOXYE s. f. (a-no-ksî — du gr. a priv. ; oxus, -aigu). Entom. Genre de coléoptères pentamères lamellicornes, formé aux dépens Ses hannetons, et renfermant un certain nombre d’espèces, dont plusieurs vivent en

à dix-sept ans dans la congrégation de Sainte-Geneviève, professa quelque temps la théologie et les lettres, et fut successivement directeur du séminaire de Reims, puis du collège de Senlis, qui appartenait à son ordre, curé de Château-Renard, près de Montargis, et enfin curé de la Villette, près Paris. Jeté dans la prison de Saint-Lazare pendant la l’erreur, il entra à l’Institut national après avoir recouvré sa liberté, et fut attaché plus tard aux archives du ministère des relations extérieures. Il a laissé un grand nombre de travaux historiques : Esprit de la Ligue, 1767, esquisse assez pâle, mais bien coordonnée, et à laquelle il dut sa réputation ; Précis de l’histoire universelle, abrégé de la grande Histoire universelle des Anglais ; Motifs des guerres et des traités de paix sous Louis XIV, Louis XV et Louis XVI' ; Histoire de Reims, etc. Il composa son Histoire de France à l’âge de quatre-vingts ans et sur l’invitation de l’empereur. C’est la plus faible de ses productions, et c’est cependant celle dont la spéculation a le plus multiplié les éditions.

ANQUET1L-DUPERRON (Abraham-Hyacinthe), illustre orientaliste, frçre du précédent, né à Paris en 1731, mort en 1805. Il é tu d mit les langues orientales, lorsque quelques feuillets calqués sur un manuscrit en langue zende lui tombèrent sous les yçux. Il n’eut plus dès lors qu’une seule préoccupation : apprendre cet antique idiome et découvrir les livres sacrés de Zoroastre, afin d’enrichir l’orientalisme de la connaissance des doctrines religieuses des anciens Perses, sur lesquelles on n’avait encore que de vagues notions. Dépourvu de fortune, il s’enrôla, comme simple soldat (1754), dans une compagnie qui partait pour l’Inde, afin de pouvoir faire le voyage gratuitement, mais fut bientôt libéré, grâce à la protection de Malesherbes et de l’abbé Barthélémy, et s’embarqua à Lorient avec un secours d’argent accordé par le roi. Après avoir, au prix de mille souffrances, parcouru une partie de l’Inde, il s’établit à Surate, où il retrouva une colonie de Guèbres, chassés jadis de la Perse par la conquête musulmane, et qui conservaient de siècle en siècle les traditions sacrées de l’antique religion de Zoroastre. Il gagna la confiance des destours ou prêtres, se ! fit initier à la connaissance de leurs livres i saints et des anciens idiomes de leur race, et j rapporta en France ses précieux manuscrits (1762). Il se mit immédiatement à l’œuvre, afin de communiquer ses découvertes au monde savant. Le résultat de ses travaux parut en 1771, sous le titre de Zend-Avesta". C’est une traduction du Vendidad et de quelques autres livres sacrés des Guèbres, précédée d’une relation des voyages de l’auteur. La publication de ces monuments originaux a fait époque dans l’histoire de l’orientalisme, et c nst de ce moment que datent les études sérieuses sur le zend et la religion des anciens Perses, études qui ont fait de si grand ? progrès avec les beaux travaux des Kleuker, des Burnouf, des Olzhausen.’etc. Anquetil-Duperron était un pur érudit, exclusivement occupé de ses études, méprisant toutes les commodités de la vie, vivant de pain et de laitage et se privant de feu l’hiver, de matelas et même de linge. Soit fierté, soit bizarrerie, il refusa constamment les secours que lui offraient les sociétés savantes et le gouvernement, et son extérieur était si misérable, qu’or. lui offrit plusieurs fois l’aumône dans les rues. Il avait été admis 6. l’Académie des inscriptions en 1763. Parmi ses ouvrages on distingue encore : Législation orientale ; Recherches historiques et géographiques sur l’Inde ; VInde en rapport avec l Europe, etc.

ANQUISITION s. f. (an-ki-zi-si-on — lat. anquisitio, même sens). Dr. rom. Demande en indemnité formée par le plaignant contre le défendeur.

ANRÉDÈRE s. f. (an-ré-dè-re). Bot. Genre de la famille des chénopodées, comprenant des plantes grimpantes indigènes des Antilles. ANSA, rivière d’Espagne, province de Biscaye, prend sa source à la sierra Engona, coule du S. au N.-O., arrose Bilbao, et se jette dans le golfe de Gascogne à Portugalète, après un cours de 85 kil. ; assez profonde pour recevoir des navires marchands. ANSALDI (Innocejit), peintre et littérateur

italiei

né e

1734, à Pe :

ANS

en 1B84, mort en 1638. Il fut élève d’IIoruce Cambiaso, mais on peut dire qu’il se forma lui-même par l’étude de Paul Véronèse, dont il imita avec-succès le style large et le brillant coloris. Il devint surtout habile dans la peinture à fresque. La réputation qu’il obtint a Gênes lui valut de nombreux ennemis : il eut avec un de ses confrères, nommé Giulio Benso, une querelle où i ! reçut une grave blessure, et, quelque temps après, il fut de nouveau frappé par une main inconnue. On cite, parmi ses meilleurs ouvrages, les fresques du palais Spinola, S Saint-Pierre d’Arena, représentant les exploits guerriers du marquis Federico, propriétaire de ce palais ; la coupole (Assomption) de l’église de l’Annunziata, ouvrage vanté par. Lanzi pour sa belle ordonnance, et oui a été malheureusement endommagé par 1 humidité : la Peste de Milan, exécutée pour l’église de Saint Nicolas et Saint Érasme ; un tableau de Saint Thomas baptisant trois rois dans un temple, etc.

ANSANO ou SA DI PIETRO, peintre de 1 école italienne, né à Sienne en 1405, mort dans la même ville en 1481. Il fit des peintures à fresque dans les églises et dans les palais de sa ville natale, et fut l’un des miniaturistes les ■ plus célèbres de son temps : la bibliothèque de

lui de miniatures vraiment remarquables. Il jouit de son vivant d’une grande estime, et fut appelé le Beato Angelico de Sienne, Le musée Napoléon III a de lui une predella composée de cinq petits sujets représentant divers épisodes de la Vie de saint Jérôme.

ANSARIÉ ou ANSAR1EH, peuple de la Syrie qui habite la chaîne comprise entre Antakieh et le Nahr-el-Kébir ou grande rivière (l’Eleuthérus des anciens), dans le pachalik de Tripoli. Les Ansarieh sont divisés en plusieurs peuplades ou sectes qui se rapprochent plus ou moins de l’islamisme ; mais les dogmes de cette religion sont mêlés à d’autres croyances dont il est résulté un ensemble informe. Voici comment Guillaume de Tyr raconte l’origine de la doctrine des Ansarien. Au ixe siècle de l’ère chrétienne., vivait aux environs de Koufa un vieillard que ses austérités faisaient passer pour un saint ; les gens du peuple allaient le consulter et écoutaient religieusement ses paroles. En peu de temps il se fit un grand nombre de partisans, parmi lesquels il choisit douze disciples pour répandre sa doctrine. Mais le chef militaire du district, alarmé de ses mouvements, le fit emprisonner ; la fille du geôlier, touchée du malheur de ce vieillard, favorisa son évasion, et le gardien de la prison, pour éviter les réprimandes, répandit le bruit qu’un ange avait délivré son prisonnier. De son côté, le nouveau prophète raconta la même chose à ses disciples, et se livra plus que jamais à la prédication de ses doctrines ; dans un livre, sorte de code religieux qu’il écrivit, il ordonna la prière, abolit la circon| cision et le jeûne du Ramadan, proscrivit

! l’usage de la bière en autorisant celui du vin,

et défendit de manger la viande des bêtes carnassières. Après avoir répandu-ces prescriptions en Syrie, le vieillard disparut. Les Ansarieh, en suivant cette doctrine greffée sur l’islamisme, l’ont encore modifiée et sont aujourd’hui tombés dans une complète anarchie religieuse. Leur pays, divisé en trois i

districts appelés Moquaddan

du pacha de Tripoli.

ansarien, ienne adj. et s. (an-sa-ri-aiu, è-ne — du mot arab. ansar, qui signif. protecteur). Hist. Nom donné aux habitants de Méditie, parce qu’ils protégèrent Mahomet et lui donnèrent un asile, lorsqu’il fut contraint de s’enfuir de la Mecque.

— On l’a dit ainsi des chrétiens. Mais les Arabes se servent plus ordinairement du mot

ANSATEs. f. (an-sa-te — lat. ansata, mémo sens). Lance ou javeline, munie d’un appui demi-circulaire pour la main, attaché au oois comme une poignée...

ANSBACH, ville de Bavière. V. Anspacii.

ANSCIIAIRE (saint), l’Apôtre du Nord, né vers 801, en Picardie, mort à Brème en 864. Il fut un des premiers missionnaires du Danemark et de la Suède, et dirigea les évêchés de Hambourg et de Brème. Le pape Nicolas Ier le nomma légat du saint-siége dans le Nord. Il reste de lui quelques Lettres et une Vie de saint Willehard, premier évêque de Brème.

ANSCHUTZ (Henri), acteur allemand, né à Luckau, en 1787, fit ses études à Leipzig et y débuta comme comédien en 1807. Il joua à Kœnigsberg (lSll), à Bieslau (1814), passa, en 1821, au théâtre de la cour, à Vienne, et en, devint plus tard le régisseur. Il s’est fait-applaudir dans les rôles héroïques. Ansehûtz est le chef d’une famille qui a compté jusqu’ici six de ses membres sur la scène.

ANSCHUTZ (Joséphine Kette, dame), première femme du précédent, née en 17Q3, à Bamberg, débuta comme chanteuse au théâtre de cette ville, suivit son mari à Kœnigsberg et à Breslau, et se sépara d’avec lui en 1820. Deux ans plus tard, elle épousa l’acteur Millier et parut depuis sur plusieurs scènes, sous le nom de M""— Muller-Anschùtz,

, et i

ANSCHUTZ (Édouard), frère de Henri et comme lui acteur de la cour, à Vienne, est ■ mort en 1855, et a laissé un grand nombre de

ANSCHUTZ (Alexandre), né du second mariage de Henri Ansehûtz, chanta longtemps sur le théâtre de Magdebourg, et devint, plus tard, professeur de chant à Francfort, ou il épousa, en 1818, ’la cantatrice Elise Capitain.

ANSCHUTZ (Auguste), sœur du précédent, embrassa aussi ta carrière théâtrale, débuta à Leipzig, et joua successivement à Dresde et à Vienne. Elle épousa dans cette dernière ville le peintre Roberwein.

ANSE s. f. (an-se — lat. ansa, même sens, ou plutôt du eclt. ans, courbure). Partie saillante, mince, ordinairement recourbée, par laquelle on saisit un vase, un ustensile, pour le soulever, le porter : /.’anse d’une cruche, d’un pot. Z/anse d’un seau. £’anse d’un panier. Vase à une anse, à deux anses. En ce moment, elle revenait d’un pas léger, faisant gaiement danser par Panse son panier aide, chantant,

Comme elle avait rnutnmfi À Viteuve /fa -m/ï/Vw

(Cl. Robert.)

Un léger papillon, en Formait, Vanse du vas*

n déployant ses ailes. Lamartine.

in, est tributain

— Par compar. : La raison est un pot à deux anses, qu’on peut saisir à gauche et à dextre. (Montai g.) La maison du garde fait partie de la forêt ; c’est une raillerie de prétendre avoir vendu lepot et non Vanse. (P.-L. Cour.) Hélas ! les actions humaines se prennent par deux anses. On flétrit en moi ce qu’on couronne en toi. (V. Hugo.)

■ — Faire le pot à deux anses, Tenir les mains sur les coudes en écartant les bras, de façon à figurer les deux anses d’un pot. il Par pfaisanterie, Panier à deux anses, Se dit de celui qui donne le bras à deux dames en même temps, une à gauche, l’autre à droite.

— Prov. Faire danser l’anse du panier, Se dit d’une cuisinière qui fait payer à ses maîtres plus cher qu’elle n’a payé elle-même les denrées quelle achète pour eux. il L’anse du panier, Le profit que fait celle qui fait danser l’anse du panier, qui bénéficie sur tout ce qu’elle achète : //anse do panier vaut beaucoup à cette cuisinière. (Acad.) Une cuisinière, très-forte sur J’anse du panier, avait écrit sur son livre de compte : Un petit pain d’un sou acheté pour madame, ci... zsous.

— Math. Anse de panier, Courbe que l’on obtient au moyen d’ares de cercle raccordés : Z’anse de panier est une ellipse à l’usage de ceux qui ne savent pas tracer cette dernière courbe, il Archit. Nom donné à la courbe d’une voûte surbaissée dont la hauteur est moindre que son demi-diamètre horizontal : Voâte en anse dk panier.

— Anat. Nom donné à toute portion d’intestin, de vaisseau, de nerf, qui décrit un arc : Anse intestinale, anse nerveuse, anse anastomotique.

— Méd. opér. Anse de fil, Fil auquel on fait décrire un are pour circonscrire une partie sur laquelle on veut pratiquer une ligature.

— Mar. Bouts de filin épissés, en forme de pattes, sur les ralingues des voiles, pour y fixer les palanquins et les branches des boulines,

chaque

•— Agric. Anse de pot, Appui de la vigne.

— Techn. Partie d’une cloche qui sert à la suspendre, n Ornement de serrurerie composé de deux enroulements opposés, à Partie semicirculaire d’un cadenas, n Ficelle qui sert à nouer les extrémités d’un filet, quand on commence à le faire.

— Géogr. Petite baie qui s’enfonce peu dans les terres : Vous allez admirant de petites anses fraîches, abritées par des portiques grossièrement taillés, mais majestueux. (Baiz.) Sur une côte, 2’anse n’offre de mouillage sur

des vents de terre. (Willaum.) Nous tes une des petites anses de Vile, pour puiser de l’eau à une source voisine. (Lamart.) En un instant, on fut dans une petite anse formée par une échancrure naturelle ; la barque toucha sur un fond de sable fin. (Alex. Dum.) Que j’aime a contempler, dans cette anse écartée, La mer qui vient dormir sur la grève argentée, , Sans soupir et sans mouvement !

Lamartine.

— Encycl. Anse de panier. Courbe formée d’un nombre impair d’arcs de circonférence, le plus souvent 3 ou 5, et que l’on substitue à l’eUipse dans la construction des voûtes cintrées. Hanse de panier à trois arcs, ou, comme on dit, à trois centres, est la plus employée. Voici ufie manière très-simple de la tracer, quand la montée de la voûte, c’est-à-dire sa hauteur n’est pas donnée. Soit la droite AB,