Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 2, An-Ar.djvu/109

Cette page n’a pas encore été corrigée

,4)4 ANO.

— Astron. Irrégularité des mouvements planétaires ; angle qui mesure cette irrégu — Anat. Particularité d’organisation qui est une déviation insolite du type considéré comme normal.

— Antonyme. Régularité.

— Encycl. Astron. Dans l’astronomie moderne, c’est-à-dire depuis qu’on sait que les orbites des-planètes sont des ellipses dont le soleil occupe un des foyers, le mot anomalie sert à désigner l’angle sous lequel on verrait du soleil la distance d’une planète à l’un des sommets du grand axe de son orbite. Cette distance angulaire se compte ordinairement à partir du sommet le plus proche du soleil, c’est-à-dire à partir du périhélie. On distingue trois sortes ^’anomalies : l’anomalie vraie, l’anomalie excentrique et l’anomalie moyenne.

, L’anomalie vraie est la distance actuelle, la distance vraie de la planète au périhélie. ’ Supposons un cercle circonscrit a l’orbite elliptique de la, planète, et ayant pour diamètre le grand axe de cette orbite, une perpendiculaire tirée de la planète sur ce diamètre, une ligne menée du centré de l’orbite au point «ù cette perpendiculaire prolongée rencontre la eircontérence, l’angle Formé, par cette ligne et le grand axe est l’anomalie

L’anomalie moyenne se rapporte à une planète fictive qui tournerait autour du soleil d’un mouvement uniforme, de manière à achever

nète réelle, et à coïncider stant de son passage à l’aphélie et au périhélie. Coftime la planète réelle se meut avec une vitesse variable suivant sa distance au soleil, l’anomalie vraie doit nécessairement croître tantôt plus et tantôt moins vite que l’anomalie moyenne, dont l’angle est toujours proportionnel au temps du parcours.

L’anomaliemoyenne et l’anomalie excentrique servent à la détermination de l’anomalie vraie.

— Anat. Le mot anomalie, dans la langue anatomique, est un terme généra ! sous lequel on comprend toutes les altérations du type spécifique, depuis les plus légères jusqu’aux plus graves et aux plus rares, c’est-a-dire jusqu’à celles qui sont ordinairement appelées

niè’rés. L’anomalie est toute modification extraordinaire dans la formation ou le développement des organes, indépendamment de toute influence sur la santé. La maladie est tout ce qui trouble la santé, indépendamment de toute modification de forme et de structure des organes. L’anomalie survient pendant la formation ou le développement des organes ; la maladie arrive après ce dévelop Fement ; l’une change ce qui doit se faire ; autre modifie ce qui a été tait. L’étude des diverses anomalies de l’organisation forme, sous le nom de tératologie, une branche distincte et très-intéressante de la biologie. — Anomalies de l’organisation animale. Buffon réduit les anomalies de l’organisation animale à trois grandes classes : 1» les vwnstres par excès, tels que ceux qui ont des membres ou des doigts surnuméraft-es, ou même deux corp$ plus ou moins complets soudés et confondus l’un avec l’autre ; 20 les monstres par défaut, tels que les enfants qui naissent avec un œil unique au-dessus du nez (cyclopes) ; 3° les monstres par renversement ou fausse position des parties, comme les individus qui présentent une transposition générale des viscères (foie placé à gauche, cœur incliné à droite). « Une telle classification, dit Requin, est loin de pouvoir embrasser, sans rapprochements forcés, toutes les déviations organiques. Où ranger, par exemple, les anomalies qui consistent dans une simple altération de la structure des organes ou des tissus ? Les dénominations de monstres par excès et de monstres par défaut peuvent, à fort bon droit, être taxées d’inexactitude et de fausseté. Les monstres doubles étant, sans*aucun doute, dus à’ia fusion de deux germes, il faut plutôt les considérer comme deux individus monstrueux par défaut que comme un seul individu monstrueux par excès. Les monstruosités par défaut se compliquent, dans la plupart des cas, avec des monstruosités par excès ou par transposition, qui souvent même en sont la conséquence nécessaire, en vertu d’une sorte de compensation depuis longtemps signalée par Étienne Geoffroy Saint-Hilaire sous le nom de loi du balancement des organes, t

Isidore Geoffroy Saint-Hilaire distribue les anomalies en quatre groupes principaux ou embranchements : lu hémitéries ou demimonstruosités (du grec hémi, demi ; teras, monstre), anomalies simples, peu graves sous le rapport anatomique, appelées variétés, sielles ne nuisent à aucune fonction ou ne produisent aucune difformité, et vices de conformation dans le cas contraire : ce sont les insertions insolites des rameaux vasculaires ou ix, "l’augmentation et la diminution du e des vertèbres, des côtes ou des doigts, erice de plus de deux mamelles, l’albinisme, le pied-bot, l’imperforation de l’anus, etc. ; 2» hétérotaxies (heteros, autre ; taxis, ordre), anomalies complexes, ç’est-Hdirè constituées par la coexistence de plusieurs

ÀNÔ

anomalies simples, mais qui, malgré cette complexité et cette gravité apparente sous le rapport anatomique, sont incapables de mettre obstacle- à l’accomplissement d’aucune fonction, et ne produisent aucune difformité extérieure : telle est la transposition générale des viscères ; 3° hermaphrodismes, anomalies complexes presque toujours extérieures, et consistant dans la présence simultanée des deux sexes ou de quelques-uns de leurs caractères ; 4" monstruosités, anomalies très-complexes, très-graves, apportant un obstacle, quelquefois absolu et toujours fort notable, à l’accomplissement d’une ou plusieurs fonctions essentielles, ou bien produisant une conformation extrêmement différente de la conformation normale : c’est le cas des acéphales et des anencéphales, des cyclopes, des bicéphales, etc. Ce dernier embranchement comprend deux séries essentiellement, distinctes de monstres : les monstres unitaires, c’est-à-dire résultant d’un seul germe, et les monstres composés, c’est-à-dire formés par la fusion de plusieurs germes. Longtemps on attribua les anomalies graves ou monstruosités à la colère de Dieu, à la méchanceté du démon, à l’influence des astres, à l’union adultère de deux êtres d’espèces différentes. En 1690, Pierre-Sylvain Régis émit l’idée que les germes des monstres ont dû être produits à l’origine avec ceux des êtres normaux. Cette hypothèse des germes prédestinés à la monstruosité eut l’honneur d’être adoptée et défendue par Winslow, par Haller, et, au commencement de notre siècle, par Meckel. Il était réservé à Étienne Geoffroy/Saint-Hilaire de la renverser, non-seulement par l’observation et le raisonnement, mais encore par des expériences décisives. Ces expériences, faites en 1S26 dans un vaste établissement d’incubation artificielle fondé à Auteuil, en établissant la possibilité de produire artificiellement des monstruosités, ont prouvé que les anomalies ne préexistent pas à la fécondation, mais résultent d’une perturbation survenue dans le cours du développement d’embryons d’abord parfaitement réguliers ; en un mot, que l’origine des anomalies est accidentelle et non primitive. Le même naturaliste a montré que 1 étude des anomalies se rattache à l’anatomie du développement ou embryogénie, que la variabilité des faits tératologiques, ’ autrefois supposée indéfinie, se renferme, en réalité, dans d’étroites limites, que les êtres anormaux sont soumis à des lois, et que ces lois rentrent dans celles de l’ordre normal.

Deux grands principes introduits dans ta science, le premier par Meckel, le second par E. Geoffroy Saint-Hilaire, servent à expliquer la plupart des anomalies de l’organisation animale, le principe de l’arrêt du développement, qui rend compte des anomalies ou monstruosités autrefois dites >a.r défaut (V. Arrêt de développement), le principe de l’union similaire, généralisé sous le nom de loi de l’affinité ou attraction de soi pour soi, qui régit l’organisation des monstres composés, et qui s applique également à tous les monstres unitaires caractérisés par la fusion de deux organes homologues, par exemple des deux membres abdominaux, des deux yeux, des deux oreilles, des deux reins, etc. V. Affinité de soi pour soi.Anomalies de l’organisation végétale. Dans les végétaux comme dans les animaux, les anomalies peuvent être ramenées à des principes communs simples et précis, qui ne sont que les corollaires des lois les plus générales de l’organisation. La plupart des anomalies des arbres ou des herbes présentent des analogies remarquables avec les caractères organographiques de certains’ végétaux, analogies qui, comme l’a montré de Candolle, fournissent des inductions précieuses pour l’étude des organes et des fonctions, et pour la théorie des classifications.

Les anomalies des plantes sont plus fréquentes que celles des animaux ; elles paraissent dépendre davantage des circonstances extérieures ; enfin, elles ont un caractère d’intensité moins grave. Cette dernière différence

estu ;

tient à la nature même du végétal, qi être collectif, un agrégat d individus doués d’une vitalité particulière et jusqu’à Un certain point indépendante de la vie de l’ensemble. « Voilà pourquoi, dit avec raison Moquin-Tandon, dans un arbre, dans une herbe, une anomalie arrivée à son summum d’intensité peut affecter la moitié, les deux tiers du végétal, sans empêcher les autres parties de vivre et même de s’accroître avec vigueur j tandis que, dans un mammifère, dans un oiseau, toute anomalie un peu grave détermine presque toujours un dérangement notable dans la totalité de l’animal ; elle entraîne la cessation des fonctions et souvent même la perte de la vie. t Nous pouvons ajouter, avec le même naturaliste, que si les déviations animales ont souvent fait naître chez le vulgaire un sentiment de mépris ou de terreur, certaines anomalies végétales sont vivement recherchées pour le service de nos tables ou pour l’ornement de nos jardins, et que les personnes étrangères a la science, habituées à prendre le mot monstre au sens figuré, se trouvent généralement bien étonnées quand elles entendent donner ce nom aux objets brillants ou savoureux qu’elles recherchent avec empressement.

Moquin-Tandon divise les anomalies végétales en variétés et en monstruosités. Les premières ne produisent pas de difformité et ne mettent aucun obstacle à l’exercice des fonctions. Les secondes déterminent des dif ANÔ

formités plus ou moins grandes, et rendent difficile ou impossible l’accomplissement des fonctions.

Les variétés se divisent en quatre classes générales, suivant qu’elles sont relatives : l’à la couleur, 2° à la villosité, 3° à la consistance, 40 à la taille. La première de ces classes se compose de trois ordres : 1° albinisme, c’est-à-dire diminution ou disparition de la matière colorante ; 2<> chromisme, c’est-à-dire apparition ou augmentation de cette matière ; 3" altération de cette matière. La seconde classe présente deux ordres : 1° glabrisme, c’est-à-dire diminution ou disparition des poils ; 2° pilosisme, c’est-à-dire apparition ou augmentation des poils. La troisième classe comprend aussi deux ordres : 1° ramollissement, c’est-à-dire diminution des matières solides du parenchyme végétal ; 20 induration, c’est-à-dire augmentation de ces matières. Enfin la dernière classe embrasse encore deux ordres : 1° nanisme, c’est-à-dire diminution de taille ou de volume général ; 2<> géanlisme, c’est-à-dire augmentation de ce volume.

Les monstruosités peuvent se grouper en quatre classes, suivant qu’elles sont relatives : lo au volume des organes, 2" à-leur forme, 3<> à leur disposition, à leur nombre. La première classe comprend deux ordres, les anomalies par diminution et celles par augmentation Eartielle de volume, c’est-à-dire les atrophies et îs hypertrophies. La seconde classe comprend trois ordres, les déformations ou altérations dans lesquelles des organes ou des ensembles organiques deviennent plus ou moins irréguliers, les pélories ou altérations dans lesquelles des organes ou des ensembles organiques, habituellement irréguliers, prennent des formes symétriques ; enfin les métamorphoses ou changements des organes les uns dans les autres. La troisième classe se compose des soudures ou anomalies par union insolite, des disjonctions ou anomalies par désunion, et des déplacements ou monstruosités relatives à la situation proprement dite. La quatrième classe nous offre les avortements ou monstruosités par diminution du nombre des organes, et les multiplications ou anomalies’far augmentation de ce noinbre...

ANOMALIFLORE adj. (a-no-ma-li-flo-rede anomal, et du lat. fios, floris, fleur). Bot. Se dit des plantes de la famille des. composées, dont les corolles sont anomales.

ANOMALINE s. f. (a-no-ma-h-ne — rad. anomal). Zool. Genre de foraminifères, voisin des rosalines, et renfermant un petit nombre d’espèces vivantes ou fossiles, dont la plupart se trouvent dans le midi de l’Europe.

ANOMALIPÈDE adj. (a-no-ma-li-pè-dede^inomo^et du lat. pes, pedis, pied). Ornith. Se dit des oiseaux qui ont un doigt postérieur et trois antérieurs, dont le médian est uni à l’externe par trois phalanges, et à l’interne par une seule, il On dit aussi anoma-

anomalisme s. m. (a-no-ma-li-smerad. anomalie). Néol. État d’anomalie, système qui conduit à l’anomalie.

ANOMALISTIQUE adj. (a-no-ma-li-sti-ke

— rad. anomalie). Astron. Qui a rapport à l’anomalie. El Année anomalistique, Temps que met une planète à revenir d un point de son orbite au même point.

anomalocarde s. m. (a-no-ma-lo-kar-de

— du gr. anâmalos, irrégulier ; kardia, cœur). Moll. Genre proposé pour des mollusques acéphales à coquilles bivalves cordiformes, puis pour un démembrement du genre venus, et qui n’a pas été adopté.

ANOMAiiŒCiE s. f. (a-no-ma-lé-tf — du gr. anômalosj irrégulier ; oikia, maison). Bot. Nom propose par Richard pour désigner la classe de végétaux que Linné a appelée polygamie.

AMOMAliON s. m. (a-no-ma-lon — du gr. anâmalos, irrêgulier). Entom. Genre d’insectes hyménoptères, voisin des ichneumons et des ophions, et renfermant un certain nombre d espèces indigènes.

ANOMALONOMIE s. f. (a-no-ma-lo-no-mî

— du gr. anâmalos, irrégulier ; nomos, loi). Traité des anomalies de l’organisation.

ANOMALOPÈDE adj. V. ANOMALIPÈDE.

ANOMALOPORE adj. (a-no-ma-lo-po-redu gr. anâmalos, irrégulier ; poros, passage). Hist. nat. Qui a des pores de différentes grandeurs.

ANOMALOPTÈRE s. m. (a-no-ma-Io-ptè-re

— du gr. anâmalos, irrégulier ; pteron, aile). Bot. Syn. de acridocarpe.

ANOMALURE s. m. (a-no-ma-lu-re — du gr. anâmalos, irrêgulier ; aura, queue). Zool. Genre de mammifères rongeurs dont la queue présente une anomalie, une singularité.

— Encycl. Vanomalure a été rapporté par M. Fraser de Fernando-Po. Une membrane aliforme, s’étendant sur les flancs entre les quatre membres, des écailles solides sous la base dp la queue, tels sont les caractères particuliers de cet animal.

L’nnomalure a les allures vives et légères de l’écureuil. M.Waterhonse le place à côté des loirs ; M. Gervais en fait un genre de sa famille des hystricidés, qui a pour type le porc-épic.

ANOMAUX s. m, pi. (a-no-mô — du gr.

ANO

anâmalos, irrégulier) ; Crust. Section de la grande famille des décapodes macroures, dont les deux ou les quatre pieds de derrière sont beaucoup plus petits que ceux de devant.

ANOMAZE s. f. (a-no-ma-ze du gr. anomos, irrégulier ; aza, couleur de suie, de brûlé). Bot. Syn. à’anomothègue.

ANOME s. m. (a-nô-me — du gr. anomos, irrêgulier). Bot. Genre de la famille des légumineuses, tribu des cassiées, renfermant un arbrisseau à fleurs blanches, qui croît en Cochinchine.

ANOMÉENS OU ANOMŒENS S. m. (a-nomé-ain — du gr. anomoios, dissemblable). Hist. eccîés. Hérétiques appelés ainsi parce qu’ils niaient non-seulement que le Verbe fut consubstantiel, mais encore qu’il fût d’une nature semblable à celle du Père.

ANOM1AL, ALE adj. (a-no-mi-al — rad. anomie). Conchyl. Se dit des coquilles qui ressemblent aux anomies.

ANOMIDE adj. (a-no-mi-de — du gr- anomos, irrêgulier ; eidoa, aspect). Hist. nat. Qui a une forme irrégulière, bizarre.

— s. m. pi. Entom. Famille d’insectes orthoptères, proposée par Duméril, et qui correspond aux mantiens et aux phasmiens.

anomie s. f. (a-no-mî — du gr. anomos, irrégulier). Moll. Genre de mollusques acéphales, voisin des huîtres, à coquille très-îrrégulière, inéqui yalve, aplatie, se fixant aux corps sous-marins, dont elle prend en quelque sorte l’empreinte et conserve "la forme et les accidents. Il renferme un grand nombre d’espèces vivantes ou fossiles.

ANOM1ENS s. m. pi. (a-no-mi-ain — du gr, a priv. ; nomos, loi). Hist. relig. Hérétiques qui rejetaient toute espèce>de lois.

anomiopsis s. m. (a-no-mi-o-psiss — du gr. anomoios, dissemblable ; opsis, aspect). Entom. Genre de coléoptères pentamères lamellicornes, renfermant deux espèces dont la patrie est inconnue.

anOmites s. m. pi. (a-no-mi-te — du gr. anomos ; irrégulier). Paléont. Nom employé autrefois pour désigner les anomies fossiles, et qui est aujourd’hui abandonné.

ANOMMATE s. m. (a-nomm-ma-te — du gr. anommalos ; privé d’yeux). Entom. Genre d’insectes coléoptères dont les yeux sont complètement oblitérés, et qui ne se trouve qu’en Angleterre.

anomocarpe adj. (a-no-mo-kar-pe — du gr. anomos, irrégulier ; karpos, fruit). Bot. Qui a des fruits anomaux, irréguliers.

ANOMOCÉPHALE adj. et s. (a-no-mo-sôfa-le — du gr. anomos, irrêgulier ; kephalè, tête). Térat. Se dit des animaux dont la tète offre quelque difformité accidentelle.

ANOMOCÉPHALIE s. t. (a-no-mo-sé-fa-li — rad. anomocéphale). Térat. Monstruosité de l’anomocéphale.

anomodon s. m. (a-no-mo-don — du gr. anomos, irrégulier ; odous, odontos, dent). Bot. Genre de mousses formé aux dépens des neckères, et renfermant plusieurs espèces qui vivent sur les arbres et les rochers, en Europe et dans l’Amérique du Nord.

ANOMŒUS s. m. (a-no-mé-uss — du gr. anomos, irrégulier, dissemblable). Entom, Genre de coléoptères pentamères carabiques, renfermant trois espèces, qui habitent la Russie méridionale.

ANOMOIODIPÉRIANTHÉ, ÉE adj. (a-nomo-io-di-pé-ri-an-tô — du gr. anomos, irrégulier ; dis, deux fois ; péri, autour, et anthos, fleur). Bot. Se dit des plantes dont le calice et la corolle ne sont pas divisés en même nombre.

ANOMOSTÈPHE s. m. (a-no-mo-stè-fe — du gr. anomos, irrégulier ; stephanos, couronne). Bot. Genre de la famille des composées, tribu des. sénécionidées, renfermant plusieurs plantes herbacées, qui croissent dans l’Amérique du Sud.

ANOMOSTÉPHIE s. f. (a-no-mc-sté-fî — du gr. anomos, irrégulier ; stephos, couronne). Bot. Genre de plantes de la famille dos composées, originaire du Brésil.

ANOMOTHèque s. f. (a-no-mo-tè-ke — du gr. anomos, irrégulier ; thékë, boite). Bot. Genre d’iridées, forméaux dépens des glaïeuls. Il On dit aussi anomazb.

ANOMOURE adj. (a-no-raou-re — du gr. anomos, irrégulier ; oura, queue). Zool. Dont la queue offre une anomalie, une irrégularité.

—s. f. pi. Sous-ordre de crustacés décapodes, qui tient le milieu entre les brachy ures et les macroures.

— Encycl. Les anomoures comprennent les genres dromie, homole, ranine, hippe, porcellane, pagure. Sauf ce dernier genre, elles ont l’abdomen aussi court que celui dès brachyures. C’est au genre pagure qu’appartiennent les curieuses espèces assez communes sur nos côtes, et désignées vulgairement sous les noms de Bernard l’Ermite ou de Soldat. Ces animaux, qui ont l’abdomen long, mou et contourné sur lui-même, ont soin de choisir, pour y loger cette partie de leur corps et suppléer ainsi au peu de résistance qu’elle présente, les coquilles de certains gastéropodes turbines, où ils trouvent un abri tout à fait sûr. Us-peuvent vivre assez longtemps hors