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AMI

con. Envoyé en Sicile contre Agathocle, il le défit et mit le siège devant Syracuse. C’est alors que ce prince, par une des diversions les plus hardies dont parle l’histoire, alla porter ta guerre en Afrique. Amilcar continua le siège de la place ; mais ayant été fait prisonnier dans une sortie, il eut la tête tranchée par les Syracusains (309 av. J.-C.).

AMILCAR, général carthaginois, surnommé Darca, père d’Annibal et le plus célèbre de tous les généraux qui ont porté le nom d’Amilcar, fit ses premières armes en Sicile et sur les côtes de l’Italie. De retour à Carthage, il réprima une révolte des troupes mercenaires, puis il passa en Espagne, dont il subjugua une grande partie, dans I intervalle de la pre.mière à la seconde guerre punique, et où il fut tué, l’an 228 av. J.-C. Au moment de quitter Carthage, il avait fait jurer à son fils, aux pieds des autels, une haine éternelle aux Romains.

AMILCAR, général carthaginois, fils de Bomilcar, se battit centre les Scipions en Espagne, et y fut vaincu avec Asdrubal, l’an 215 av. J.-C.

AMILLY, commune du dép. du Loiret, arrond. de Montargis ; pop. aggl. 179 hab. —’ pop. tôt. 2,263 hab.

AMIMONE s. m. V. Amymone.

AMIN s. m. {a-minn — mot arab.). Syndic do la ville d’Alger, il Nom donné, dans la Kabylie, à un magistrat qui remplit des fonctions municipales, civiles, judiciaires, etc. : //amin représente à lui seul ce que tious nommons chez nous maire, juge de paix, receveur des contributions, etc.

— Encycl. Vamin est élu par la djemaa, assemblée qu’on trouve dans chaque village et qui s’occupe des questions d’intérêt général, des affaires civiles, des causes criminelles, qui vote les impôts, etc. (V. Djemaa.) C’est lui qui préside cette assemblée, et ses fonctions offrent des difficultés sans nombre et se multiplient à l’infini. En effet, d’une part, il commande à des hommes ombrageux, toujours prêts à so révolter ; de l’autre, il est chargé de donner des renseignements sur l’esprit de la population, de maintenir la tranquillité publique, de livrer aux tribunaux ceux que la rumeur publque accuse de crimes, de protéger les orphelins, les opprimés, de veiller aux intérêts de l’absent, etc. Sous le rapport financier, Vamin est dépositaire des fonds communaux ; il perçoit, fait recouvrer les impôts, inflige et recueille les amendes, et dresse tous les ans le budget communal. Le gouvernement français a senti combien les amins pouvaient lui être utiles, aussi les a-t-il conservés ; mais, il les a assermentés, il leur a donné un traitement, et par cela même, il leur a ôté toute indépendance, et leur a imposé une responsabilité qu’ils n’avaient pas auparavant. Ils sont assistés, et même contrôlés, surtout comme collecteurs, par les dahmans, représentants de chaque village ou fraction de village. V. Dahman.

si) part. pass. du v,

AMINCI, IE (a-Amincir : Planche i taille est amincie.

ï.’Lam,

ï. Sa

AMINCIR V. a.

mince). Rendre pli.........

de bois. Les corsets amincissent la taille, {Acad.)

mot en passant l’ait froissé,

tr. (a-main-sir — rad. 1 Amincir «nepièce

AMÎ


AMI

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laminoir. (Acad.)

— Antonyme. Epaissir.

AMINCISSANT (a-main-si-san) part. prés, du v. Amincir : Les cloisons du polypier vont «’amincissant graduellement de dehors en dedans. (Milne Edwards.)

AMINCISSEMENT s. m. (a-main-si-se-man — rad. amincir). Action d’amincir ; état de ce qui est aminci : //’amincissement d’une lame de plomb, /-’amincissement de la taille.

AMINE s. m. (a-mi-ne). Entom. Genre de diptères, établi sur une seule espèce trouvée dans les environs de Paris.

AMINÉEN adj. et s. m. (a-mi-né-ain — de Aminœa, canton de Campanie renommé pour ses vins). Antiq. Se disait d’un vin fort estimé des Romains. Pline le préférait à tous les autres, à cause de la force qu’il acquérait en vieillissant.

AMINÉENS s. m. pi. (a-mi-né-ain). Géogr. anc. Peuples de la Thessalie, qui, suivant Aristote, s’étant établis dans le Latium, y plantèrent des vignes de leur pays.

AMINEUR s. m. (a-mi-neur — rad. minot). Se disait autrefois des employés chargés, dans les. greniers à sel, de mesurer le sel dont on faisait la distribution.

A MINIMA loc. adv. (a-mi-ni-ma — du lat. minimus, très-petit). Jurispr. Se dit de l’appel que fait le ministère public dans les affaires correctionnelles, lorsqu’il croit devoir, dans l’intérêt de la société, demander l’application d’une peine plus forte que celle dont on a frappé le condamné. Voici l’opinion de Voltaire sur cette particularité de notre législation : «... Sorte de jurisprudence inconnue aux Romains, nos maîtres en législation, qui


n’imaginèrent jamais de faire juger deux fois un accusé pour augmenter son supplice, ou pour le traiter en criminel après qu’il avait été déclaré innocent ; jurisprudence cruelle, dont le contraire est raisonnable et humain ; jurisprudence qui dément cette loi si naturelle : Non bis in idem.

Aminta ou Aminie, drame pastoral, par le Tasse. Cette charmante production forme une époque à part dans l’histoire de la littérature italienne. Ce n’est pas qu’on n’ait essayé, avant le Tasse, de transporter les bergers sur la scène ; mais

amiralis de Linné. Lo nom d’amiral a été donné par extension à plusieurs espèces du

condamné à mort et décapité autres personnes réputées ses complices, mais r l’avaient eu en réalité aucun rapport

clui.

— rad. t

de spectacle acquit un degré de perfection jusqu’alors inconnu, et YAminte en est resté le modèle. L’âme de l’auteur a passé tout entière dans cette élégie dramatique : les caractères, les mœurs, les passions, tout est idéal, et le style en est d’une pureté et d’une grâce exquises.

AMINTAS (fossé d’) s. m. (a-main-tass). Anc. chir. Bandage pour le nez, cité par Galien.

AMINTE s. t. (a-main-te). Entom. Genre d’insectes diptères, voisin des faunies, renfermant plusieurs espèces, dont une se rencontre souvent sur les fleurs des ombellifères.

ASl Chin

1794. Ses ouvrages contiennent d’utiles renseignements sur l’histoire, la littérature et les arts de la Chine. Les plus importants sont : Art militaire des Chinois ; Vie de Confueius, puisée aux sources authentiques ; Grammaire tartare-mantehou, etc.

AMIOT, le traduct. de Plutarque. V. Amyot.

AMIQ BOKIIARI, poëte persan qui vivait dans le vie siècle de l’hégire et s’était fixé à la cour du sultan Seldjoucide Sandjar. Il composa un poème sur l’histoire de Joseph. Il est surtout célèbre par ses élégies, celle entre autres qu’il écrivit sur la mort de la fille du sultan Sandjar, nommée Mahimulk.

AMIQUE adj. (a-mi-ke — rad.amide).Chim. Nom sous lequel on désigne souvent les amides acides.

amiral s. m. (a-mi-ral — de l’arab. amir, chef, ou, plus directement, de amir al bakr, commandant de la mer, par apocope de la dernière syllabe). Officier général, le plus élevé en grade dans la marine de l’État : La charge «{’amiral de France était une des grandes charges de la couronne. (Acad.) Les ami-raux furent assimilés aux maréchaux de

Calmez-vous, amiral ; vous, Guise, respectez Un vieillard, ma puissance et la fol des traités. M.-J. Chékier. Il Ancienn., Commandant des forces aussi bien de terre que de mer : L’amiral de Coliyny. Une ordonnance de Philippe IV dispose que chaque aile d’armée doit être conduite par un prince ou un amiral ou maréchal. (Général Bardin.)

Amiral ou grand amiral, La quatrième dignité de l’ordre de Malte, il Autrefois, Chef

niers grands amiraux de France. — Cette dignité est aujourd’hui supprimée.

— Encycl. La dignité d’amiral parait avoir été introduite en France par saint Louis, qui l’emprunta aux Arabes. Florent de Varennes en était investi en.1270. Sous l’ancienne monarchie, l’amiral prenait rang parmi les grands officiers de la couronne ; il était regardé comme le général des armées navales et le chef de la marine. En 1322, Charles IV créa un grand amiral, auquel il conféra des prérogatives encore plus considérables. Supprimée en 1627 par Richelieu, rétablie en 1669 par Louis XIV, cette charge fut définitivement abolie en 1791,

Ïiar l’Assemblée nationale. En 1S05, Napoôon 1er conféra le titre de grand amiral à son beau-frère Murât, mais ce ne fut qu’un titre sans fonctions sérieuses. U en fut de même lorsque Louis XVIII investit de cette dignité le duc d’Angoulême, en 1814. Depuis 1830, il n’y a plus dans la marine française que des amiraux, des vice-amiraux et des contre-amiraux. L’amiral est l’officier le plus élevé de la flotte : son grade correspond à celui de maréchal de France, dans l’année de terre ; leur nombre est très-limité. Le vice-amiral, qui vient immédiatement après, a le même rang que le général de division ; enfin, le grade de contre-amiral correspond à. celui de général de brigade.

AMIRAL, ale adj. (a-mi-ral a-le — rad. amiral). Se dit du vaisseau ou de la frégate montée par un amiral : Le vaisseau amiral donna le signal de la retraite.

L’incendie, attaquant la frégate amirale. Déroule autour des mâts son ardente spirale.

— Substantiv., L’amiral, Vaisseau établi dans les grands norts ? sur lequel se font les inspections, où siègeni les conseils de guerre et s’exécutent les jugements qu’ils prononcent : //’amiral a tiré le coup de canon de retraite, //’amiral est une prison militaire pour les Qfficiers et un lieu de séance pour les conseils de guerre.

amiral s. m. Conchyl. Coquillage uni valve du genre cône, qui se trouve sur les côtes do la mer des Indes, et qui est très-recherché des amateurs, à cause de sa beauté et du grand nombre de ses variétés. C’est le conus

amiralats. m. (a-i

rai). Autrefois, Dignité, fonctions, privilèges et attributions do grand amiral : À la suppression de {’amiralat, l’intendant général de la navigation eut tous les droits de l’amirauté. (A. Jal.)

AMIRALE s. f. (a-mi-ra-le). La femme d’un amiral : Madame {’amiuale. l’hisbé était petitefille delà délicieuse l’hisbé, chienne de madame {’amirale de Kergarouët. (Balz.) Il Galère que montait l’amiral des galères.

AM1RANTES (Iles), groupe de onze îlots mal peuplés ou inhabités, dans l’océan Indien, archipel des Séchelles.

AMIRAUTÉ s. f. (a-mi-rô-té — rad. amiral). Ancienn., Charge, dignité de grand amiral : Parvenir à Vamirauté, il Autrefois, en Fiance, Cours où se jugeaient, au nom du grand amiral, les affaires relatives à la marine, il Dans quelques autres pays, Administration supérieure de la marine : /.’amirauté anglaise a pris des mesures énergiques.

— Encycl. En France, avant la Révolution, on appelait amirauté une juridiction qui était spécialement chargée de connaître des affaires de marine, tant au civil qu’au criminel. Cette juridiction avait deux espèces de tribunaux : des amirautés particulières, établies dans tous les ports et havres du royaume, et des amirautés générales, établies près les parlements, et remplissant, a l’égard des précédentes, le rôle de cours d’appel. Le chef des officiers de chaque siège prenait le titre de lieutenant de l’amirauté. Toutes ces amirautés disparurent au commencement delà Révolution (1790-1791). — Il existe aujourd’hui, au ministère de la marine, un conseil d’amirauté, qui date de 1824, et qui est chargé de la rédaction et de la révision des lois, ordonnances et règlements relatifs à la marine. — Enfin, en Angleterre, on désigne sous le nom d’amirauté une commission supérieure, qui a la direction suprême de tout ce qui concerne la marine et les expéditions navales. Les membres de cette commission prennent le titre de lords de l’amirauté, et remplissent leurs fonctions au nom du lord grand amiral, qui est le neuvième grand ofli AM1KADTÉ (île de ï.’), dans le grand Océan, entre la côte américaine et l’archipel du Roi George, découverte par Vancouver, en 1794. Elle appartient aux Anglais, et a 320 kil. de

AMIRAUTÉ (îles de l’), archipel de l’Australie, entre la Papouasie et la Nouvelle-Irlande ; environ trente îles découvertes par les Hollandais’en 1616. La plus considérable de ces lies est celle de la Grande-Amirauté.

AMIRDOVALT, médecin arménien, né à Amasie, vivait dans la seconde moitié du xvc siècle. Il est connu par un traité de médecine intitulé Ankidatz anben (Inutile pour l’ignorant), écrit en arménien et publié en 1476.

AMIRÉ s. m. (a-mi-ré). Hortic. Nom de deux espèces de poires, appelées l’amiré rouie et Yamiré joannet.

AMIROLE s. m. (a-mi-ro-le). Bot. Genre de plantes do la famille des sapindacées.

AMIS (Archipel ou îles des), aussi nommé Archipel de Tonga, archipel de Polynésie, qui se compose d’une centaine d’îles ou îlots, répartis en trois groupes ; 50,000 hab. Sol très-fertile. Ces îles furent nommées par Cook îles des Amis, à cause de l’accueil bienveillant que lui firent les naturels ; mais on reconnut plus tard qu’elles étaient habitées pai»une race cruelle, massacrant sans pitié les prisonniers et sacrifiant des victimes humaines. Leurs mœurs ne se sont adoucies que depuis quelques années, sous l’influence de la religion chrétienne. Ce sont des Malais robustes et industrieux, très-attachés a leurs princes.

AMISALLEs. m. (a-mi-za-le). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétrameres, qui a pour type Yamisalle tubéreux de la NouvelleHollande.

AMISSIBILITÉ s. f. (a-miss-si-bi-li-térad. amissible). Jurispr. État de ce qui est amissible.

amissible adj. (a-miss-si-ble — du lat. amissibilis ; formé de amissio, perte). Jurispr. Qui peut être perdu.

— Antonyme, Inamissible.

AMISSION s. f. (a-miss-si-on — lat. amissio, même sens). Jurispr. Perte.

AMITE s. f. Miner. V. Ammite.

AMITERNE. très-ancienne ville de l’Italie, au pied de 1 Apennin, patrie de l’historien Salluste.

AMITEUSEMENT adv. (a-mi-teu-ze-man

— rad. amilieux). Avec amitié, tendrement : Ce disant, il désignait Brulette, qui lui prit la main bien amiteuskment en lui répondant. (G. Sand.) u Ce mot, qui appartient sans doute au patois berrichon, devrait s’écrire amitiéusement, puisqu’il paraît venir A’amitiéux.

cipe de

AMITIÉ s. f. (a-mi-tié — lat. anticitia, même sens). Affection mêlée d’estime ; sentiment qui attache, qui unit une personne à une autre : Amitié pure, vive, sincère. Ancienne amitié. Etroite amitié. lionne amitié. Amitié feinte, trompeuse, fausse. Les nœuds, les liens de {’amitié. Les plaisirs, les douceurs, les charmes de {’amitié. Bien placer son amitié. Retirer à quelqu’un son amitié. Celui qui n’a point éprouvé {amitié n’a point, vécu.-Mtix.iino latine.) C’est une personne gui fait naître de {’amitié en fous ceux qui lavaient. (Voiture.) Les femmes vont plus loin en amour que les hommes ; mais les hommes l’emportent sur elles en amitié. (La Bruy.) //amitié ne peut être véritable, qu’elle ne se montre bientôt tout entière, . (Boss.) Non, {’amitié n’est qu’un nom en l’air, dont les hommes s’amusent mutuellement, et auquel ils ne se fient guère. (Boss.) Bannir

" •’■ du monde, ce serait affaiblir le prin-

vie dans la société. (La Rochet.). Le beau présent qui ait été fait aux homiiies après la sagesse, c’est {’amitié. (La Rochof.) J’ai renoncé à {’amitié de deux hommes : l’un, parce qu’il ne m’a jamais parlé de lui ; l’autre, parce qu’il ne m’a. jamais parlé de mol (Hamilton.) Veut-il un prêtre qui s’insinue dans l’esprit des grands, qui aime mieux gagner* leur amitié que leurs âmes ? (Fléçh.) Si.vous peu d’AMvhè pour moi, je vous

un trésor inestimable. (M"’édo Sôv.) Ma fille, aimez-moi donc toujours. C’est ma aie, c’est mon âme que votre amitié. (M">c’de Sô’v.) Oui, monsieur veut faire amitié avec vous et lier ensemble un petit commerce de visites et de divertissements..(M.c>.) Ils étaient liés d’une amitié étroite. (Fén.) Z/amitié est une union des cœurs si étroite, que l’on ne saurait y remwquer de jointure. (Dacicr.) Les douceurs de amitié nous consolent de nos peines. (J.-J. Rouss.) Bien n’a tant de poids sur le cœur humain que la voix de {’amitié bien reconnue. (J.-J. Rouss.) La douce chose de couler ses jours dans le sein d’une tranquille amitié, à l’abri de l’orage des passions impétueuses ! (J, -J. Rouss.) Si quelquefois {’amitié rend" diffus l’ami qui parle, elle rend toujours patient l’ami qui écoute. (J.-J. Rouss.) Conseruez-nloi une amitié dont je sens vraiment le prix. (Volt.) J’ai pour vous ce qui s’appelle une véritable amitié. (Le Sage.) /.’amitié ressemble à ces arbres toujours verts, qui portent à la fois des /leurs et des fruits. (B. de St-P.) //amitié est un contrat tacite entre deux personnes sensibles et vertueuses. (Vauven.) L amitié éclairée et

est souvent blessée du repli d’une rose. (Chamf.) Il ne faut donner son amitié qu’avec une extrême précaution. (Louis XVI.) /.’amitié 'est comme les vieux titres, la date la rend précieuse. (Goethe.) //amitié d’une femme pour un homme, c’est {’amitié parfaite. (De Sôgur.) //amitié, dans les cœurs bien faits, tient lieu des plus grands plaisirs. (Mme de Simiane.) Son cœur endolori sentit la douceur de cette amitié velqulée. (Balz.) La nature de l’homme répugne à la solitude et semble chercher toujours un support ; elle en trouve un bieii doux dans {’amitié. (Maury.) Z/amitié est fille de l’égalité. (Proudh.) /’amitié est un besoin indépendant de tout égoismé. (Alibert.) /.’amitié nait d’une sympathie involontaire ou du sentiment de l’estime. (Bautain.) L’amitié est une pure inspiration de l’âme. (Laténa.) //amitié ennoblit en quelque sorte notre existence. (Laténa.) L’amitié sincère se nourrit de souvenirs ; {’amitié intéressée, d’espérances. (Laténa.) Publius Hutilius ayant refusé ce qu’un de ses amis lui demandait, celui-ci lui dit : <A quoi donc me sert votre amitié, si vous refusez de faire la chose dont je vous prie ? — Et à quoi votre. amitié m’est-elle utile, repartit Hutilius, si elle me force à vous obliger contre l’honnêteté ?"

Qu’aisément l’r

U jusqu’à 1’ :

Corneille.

Rarement l’amitié désarme sa colère.

Racike. Ma funeste amitié pesé à tous mes amis.

Racine. Pour les cœurs corrompuB 'amitié n’est point fait

Voltaire. l’amitié d’un grand homme est un bienfait des dieu’ :

Voltaire. l’amitié no convient qu’il des cœurs vertueux.

l’amitié disparaît où l’égalité cesse. Auber l’amitié dans nos cœurs verse un bonheur pai

Est-il quelque malheur que l’amitié n’efface ?

Mais enfin l’amitié n’est pas de même rang,

ndre

Se range du parti que flatte la ford

Racine. O dieux ! tant de respects, une amitié si tendre, Que de raisons pour moi si vous pouvi ’™'

... Présent des dieux, doux charme des humains, O divine amitié, viens pénétrer nos âmes.

Bernard. Aucun bien n’est égal à la tendre amitié ; Un homme sans amis n’existe qu’a moitié.

Fkevillb.