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DÉDICACE

Au pays de Forez


 
Cher pays de Forez, je te dois une offrande !
Terre où, dans mon berceau, les chênes m’ont parlé,
Ta sève et ton murmure en ma veine ont coulé ;
Il faut qu’un cri d’amour, aujourd’hui, te les rende.

C’est toi qui la première, au sentier du désert,
Fis marcher, pas à pas, mon enfance inquiète,
Qui m’as nourri d’un miel dans les bois découvert,
Et, dans l’eau du torrent, m’as baptisé poëte.