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IV

L’Âme du poëte


 
I

Beau lac, j’ai vu, de ce bois sombre,
Tes flots s’embraser au soleil ;
Ils brillaient de couleurs sans nombre,
De bleu, d’orangé, de vermeil.

Mais cet azur, ces roses vives,
Cet or qui serpente là-bas,
Ces rayons qui baignent tes rives,
O lac, ne t’appartiennent pas !

Ce n’est pas de tes flots qu’émane
Ta clarté si douce à mes yeux ;