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LE LIVRE D’UN PÈRE.

Puisque ma souffrance résiste
À ce soleil, à ces amis,

Chers enfants, il faut que j’achève
Ce voyage au pays des fleurs ;
Car c’est trop de subir, sans trêve,
Et votre absence et mes douleurs.

Je pense à notre maison pleine
De tous ceux à qui j’appartiens…
Réchauffez-moi de votre haleine,
Ouvrez-moi vos cœurs !… je reviens,


Décembre 1873.