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PREMIÈRE PARTIE. — LIVRE I.

En désignant donc par les vitesses de on aura

La quantité renfermée sous le signe étant nécessairement positive, on voit que la force vive du système diminue par l’action mutuelle des corps, toutes les fois que, durant le mouvement, quelques-unes des variations sont finies. L’équation précédente offre de plus un moyen fort simple d’avoir cette diminution.

À chaque variation brusque du mouvement du système, on peut concevoir la vitesse de décomposée en deux autres, l’une qui subsiste dans l’instant suivant, l’autre détruite par l’action des autres corps ; or la vitesse de étant avant cette décomposition, et se changeant, après, dans

il est facile de voir que l’on a

l’équation précédente peut donc être mise sous cette forme :

20. Si dans l’équation (P) du n° 18 on suppose

en substituant ces variations dans les expressions des variations des distances mutuelles des corps du système, dont on a donné