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(3) Le commentaire B explique le mot we (vulgo chose) par « homme. » Les hommes les détestent. Aucun commentaire n’a donné le sens de hoe (vulgo quelqu’un, peut-être). Dans la seconde phrase du chap. iv (liv. I), Ho-chang-kong l’explique par « constamment . »


(4) B : Il ne fait pas usage des armes.


(5) Ce sens est tiré de Liu-kie-fou qui explique kiu par les mots 'phing-kiu 丕居.


(6) E : Le mot tso « côté gauche » se rapporte au principe actif, yang  ; il est le symbole de la vie ; aussi (B), dans les événements heureux (par exemple, dans les mariages), on préfère la gauche. Le mot yeou « côté droit » se rapporte au principe inerte, in  ; il est le symbole de la mort ; aussi, dans les événements malheureux (par exemple, dans les funérailles), on préfère la droite.


(7) B : Les mots thien-tan 恬澹 signifient « le calme, le repos, le non-agir. » Comme il songe constamment au calme, au non-agir, il s’abstient de livrer bataille. Celui qui croit que le meilleur plan est de ne pas livrer bataille montre qu’il fait le plus grand cas de la vie des hommes.


(8) E : Les mots pou-meï 不美 signifient littéralement : « ne pas regarder comme beau, comme louable ; » c’est-à-dire, il n’approuve pas la victoire qu’il a remportée. E : Quoique les armes aient servi à remporter la victoire, elles ont tué nécessairement beaucoup d’hommes ; c’est pourquoi, au fond de son cœur, le sage ne se réjouit pas de sa victoire » (E, H). — Quelques commentateurs font rapporter le mot mei aux armes, et l’expliquent par : « il ne les estime pas (les armes). »