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qu’elle l’a pu de parler de son frère. Si incompréhensible que paraisse un tel sentiment, on dirait qu’elle éprouve à cet égard une invincible répugnance, qui se manifeste en maints passages de son récit.

Après avoir raconté la mort de sa tante, elle exprime ce vœu :


Puissé-je avoir toutes ses vertus et l’aller rejoindre un jour, ainsi que mon père et ma mère dans le sein de Dieu, où je ne doute pas qu’ils ne jouissent du prix d’une mort qui leur a été si méritoire.


Un peu plus loin, elle dit :


Voyant que lorsque je demandais aux municipaux d’être réunie à ma mère et d’avoir des nouvelles de ma tante


Puis quelques lignes plus bas :


Il est affreux, leur dis-je, d’être séparée de sa mère depuis plus d’un an, sans savoir de ses nouvelles, ainsi que de sa tante.