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introduction

sante. Quant à la conspiration qui vint si piteusement échouer dans les appartements vides du roi parti la veille, répond-elle à la troisième, ou à la cinquième partie de notre poème ? Est-ce un souvenir vague de ces deux parties confondues dans la mémoire du remanieur ? Est-ce une amplification inventée par celui-ci de la trahison d’Arneïs d’Orléans remplacé par Macaire de Lausanne ? Ici encore je ne puis répondre.

Le second texte italien a été signalé pour la première fois par Melzi dans la Bibliografia dei romanzi e poemi cavallereschi italiani[1] sous cette rubrique : La Incoronatione del Rey Aloisi figliuolo di Carlo Magno Imperadore di Francia, composta da Michel Angelo di Christophano da Volterra [2], senza nota di luogo, anno e stampatore [3], in-4o. Le seul exemplaire connu est à la bibliothèque Laurentienne à Florence (Pal. E, 6, n. 25) ; M. Pio Rajna, à qui j’adresse ici mes plus sincères remerciements, a bien voulu me communi-

  1. Milano, 2e édition, 1838, in-8o, p. 298.
  2. Michelangelo di Cristoforo da Volterra, né en 1464, est l’auteur de deux autres poèmes ; l’un a pour sujet Ugo d’Alvernia ; il fut terminé en 1484 ; (cf. Bandini, Bibl. Leop. ; supplément II, p. 238, notice du ms. Pal. 82. — Renier, Discesa di Ugo di Alvernia allo Inferno, dans la Scelta di curiosità letterarie, disp. 194, Introduction, p. lxxv et suiv.) ; l’autre est une description des « mirabili et inaldite belleze del Campo Santo » ; l’unique exemplaire connu de ce dernier poème est à l’Arsenal à Paris (cf. d’Ancona, N. Antologia. XXIX, 68).
  3. M. Rajna pense qu’il fut imprimé au commencement du xvie siècle