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cause des dissensions, des révoltes, des amendes, des rapines, des flétrissures, des emprisonnements, des bannissements et des condamnations à mort »).

78 [page 291]. Acad. quæst., l, c. 6 et 7.

79 [page 292]. Letters to Serena, London, 1704, p. 201. Les passages des Principia qui y sont cités[1] se trouvent dans la note relative aux explications préliminaires et au commencement de la section ll du Ier livre[2] : « Il peut se faire en effet qu’il n’existe pas de corps à l’état de repos réel, » et page 166 : « Jusqu’ici j’ai analysé le mouvement des corps, qui sont attirés vers un centre immobile, cas qui existe à peine dans la nature. »

80 [page 293]. Letters to Serena, p. 100.

81 [page 294]. Letters to Serena, p. 231-233.

82 [page 294]. Voir Letters to Serena, p. 234-237 ; Toland emploie ici, en opposition à la genèse des organismes imaginée par Empédocle, un exemple qu’il paraît prendre au sérieux : On peut aussi difficilement expliquer la naissance d’une fleur ou d’une mouche par le concours fortuit des atomes que produire une Énéide ou une Iliade en mêlant confusément des millions de fois les caractères de l’alphabet. — L’argument est faux, mais plausible ; il rentre dans le chapitre du calcul des probabilités sur l’abus complet duquel M. de Hartmann a fondé sa philosophie de l’Inconscient. — Au reste, sur les points les plus importants, Toland ne se range nullement du côté de la doctrine épicurienne. Il n’admet ni les atomes, ni le vide, ni l’espace indépendant de toute matière.

  1. Page 7 et p. 162 de la 1re édition.
  2. Traduction de Wolfers, p. 27.