Page:Lamontagne-Beauregard - Visions gaspésiennes, 1913.djvu/60

Cette page a été validée par deux contributeurs.
58
VISIONS GASPÉSIENNES


Bientôt la tige des épis
Naîtra dans la plaine immortelle :
Reviens, ô toi que je chéris.

Les oiselets cherchent leurs nids
Et l’amoureux cherche sa belle :
Reviens, les lilas sont fleuris.

Pour que me soient doux et jolis
Les chants de la jeune hirondelle,
Reviens, ô toi que je chéris,
Reviens, les lilas sont fleuris !