Page:Lamontagne-Beauregard - Un cœur fidèle, 1924.djvu/99

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
101
UN CŒUR FIDÈLE

d’une vie aisée, dépourvue des soucis matériels et libérée de l’obligation de travailler tous les jours sans espoir d’amasser du bien.

Elle était toute troublée, et sentait naître en elle une profonde inquiétude mêlée de bonheur.

Eusèbe Landry revint trois jours après, le soir, à l’heure des veillées.

Son cheval était noir comme du jais. L’attelage brillait et étincelait.

Lui-même était endimanché comme aux plus beaux jours de fête. Gros-Jean lui dit : « Mets ton cheval dedans, et donne-lui une brassée de foin »…