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UN CŒUR FIDÈLE

Puis le tumulte cessa. Les granges étaient pleines. Ce fut le temps où, las des travaux des champs, les habitants, assis le soir sur le seuil de leur porte, regardent doucement tomber la nuit…

La nouvelle du mariage se répandit avec rapidité.

Jean l’apprit à la porte de l’église où il s’attardait toujours le dimanche, après la messe.

On en parlait de groupe en groupe, et c’était la nouvelle du jour.

Il ne le crut pas tout d’abord. « Ce sont de faux bruits qui courent », se disait-il pour se rassurer. Mais il ne tarda pas à