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LA MOISSON NOUVELLE


Mes jours, faits de travaux sans nombre,
N’ont pas connu le triste ennui ;
Je suis le soleil de sa nuit,
Et la lumière de son ombre.

La douceur dont je sais l’aimer
Est comme le miel de mon âme
Et ma tendresse est une flamme
Qui brûle sans se consumer…

Voilà déjà plus d’une’année
Qu’un même rêve nous unit,
Et nul ombrage ne ternit
La paix de notre destinée…