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GULPE — GIWCH

GULPE (Blas.). Pièce héraldique représentant un tourteau de pourpre.

GULUSSA, roi de Numidie, fils deMassinissa (V. Nu-M 11IIE).

GUM4ELIUS (Gustaf-Wilhelm), écrivain suédois, né à Taxinge (Sœdermanland) le 5 mai 1789, mort à OErebro le 22 nov. 1877. Doeent en grec (1818), adjoint en philosophie (4825) à l’université d’Upsala, lecteur à l’école de Strengnaes (1848), il fut ordonné prêtre et pasteur de Viby (Nerike) en 1832, puis d’OErebro en 1 858 ; il représenta le clergé de son diocèse aux diètes de 1840 à 1866, et la ville d’OErebro à la seconde Chambre de 1867 à 18li9. Il publia un roman, Thord Bonde (1828, 1. 1, seulement ) ; une nouvelle, Trois Lieutenants en voyage sur un yacht (1870) ; Engelbrekt, beau poème en neuf chants (1858) ; des traductions (Anabase de Xénophon, 18-23 ; 1861, 6 e édit. ; Poésies d’Anacréon, 1824 ; Dictionnaire grec de Passow, 1841) ; Rapport sur l’état de l’agriculture dans le lœn d’OErebro (1846). GUMENE (Blas.). Pièce artificielle représentant le câble de l’ancre d’une galère. Les vieux auteurs héraldiques se servent aussi du mot gume pour la désigner. GUMERY. Coin, du dép. de l’Aube, arr. et cant. de Nogent-sur-Seine ; 300 hab. Eglise du xn° siècle. GUMERY (Charles-Alphonse), statuaire français, né à Paris le 14 juin 1827, mort à Paris le 20 janv. 1871. Elève de Toussaint, puis de l’Ecole des beaux-arts, il obtint en 1850 le premier grand prix de sculpture avec la Mort d’Achille. Parmi ses envois de Rome, on distingua son Faune jouant avec un chevreau que possède le musée de Montpellier et qui eut un ^rand succès à l’Expositionde 1855. Il exposa en 1857 le Retour de l’enfant prodigue. GUMIANE.Com. du dép. de la Drome, arr de Die, cant. de La Motte-Chalançon ; 116 hab.

GUMIEL (Pedro), peintre espagnol, qui travaillait à la cathédrale de Tolède au xv e siècle, en collaboration avec deux autres artistes, Sancho de Zamora et Juan de Segovia, qualifiés comme lui peintres et sculpteurs. En 1448, ils exécutèrent en commun le retable décoré de sculptures et de quatorze panneaux peints sur fond d’or de la chapelle Saint-Jacques ; les panneaux représentent des saints, des saintes rangés autour d’une statue polychrome de saint Jacques. En bas, dans la prédelle, deux petits panneaux représentent don Alvaro de Luna, avec son saint patron et doua Juana Pimentai, sa femme, enterrés tous deuxdans cette chapelle. Ces dernières peintures sont flamandes de caractère tandis que les figures des saints, sur fond d’or, sont de style italien. P. L.

GUMIÈRES. Corn, du dép, de la Loire, arr. de Montbrison, cant. de Saint-Jean-Soleymieux ; 953 hab. GUMILLA (Le P. Joés), missionnaire et explorateur espagnol, né vers 1690, mort vers 1758. Entré dans la Société de Jésus, il fut. sur sa demande, envoyé en Amérique pour prêcher la foi. A son arrivée à la Nouvelle-Grenade, il étudia les divers dialectes des Indiens pour faciliter ses voyages à l’intérieur du pays. Il explora plus spécialement les bords de l’Orénoque qu’il remonta à une grande distance. Ses récits de voyages sont intéressants, mais le merveilleux y tient malheureusement trop de place. Le missionnaire resta plus de trente ans dans l’Amérique méridionale ; on le retrouve vers 1738 recteur des jésuites de Carthagène. Le résultat de ces voyages a été publié sous le titre de : El Orinoco ilustrado y defendido (Madrid, 1745 ; Barcelone, 1791, 2 vol. in-4 ; trad. en franc, par Eidous ; Paris, 1758, 3 vol. in-12). GU M M EN EN. Village de Suisse, cant. de Dénie, sur la route de Derne à Morat, où un corps d’armée français livra, en 1798, une bataille à un détachement bernois. GU M M ERS B AC H.Villed’Allemagne, royaume dePrusse, district de Cologne ; 8,000 hab. Filatures, tissage de laine et de coton, papeteries, etc.

GUMMERUS (Cari-Jacob), nouvelliste finnois, né à l’.RANDE ENCYCLOPÉDIE. — XIX.

Kokkola ou Gamla-Karleby le 13 avr. 1840. Lecteur en suédois et en finnois au lycée de Jyvsskyke (1875), il a rédigé plusieurs journaux et recueils, traduit du danois des pièces de Holberg et de Heiberg, et publié : les Frères (1862) et d’autres Nouvelles originales en finnois (1803-73, 3 fasc.) ; la Fille du peuple, récit historique (1868) ; Grands et Petits, roman (1870 ; 2 e édit., 4880 2 vol.). B-s.

G U M MITE (Miner.). La gummite est un produit d’altération de Yuraninite (V. ce mot).

GUM0NT. Com. du dép. de la Corrèze, arr. de Tulle, cant. de La Doche-Canillac ; 387 hab.

GUMPELTZHA1MER (Adam), musicien allemand, né à Trossberg (Bavière) en 1559, mort à Augsbourg en -1625. II occupa depuis 1578 le poste de cantor à Augsbourg. On connaît sous son nom un Compendium musicœ (l re éd., 1501), simple remaniement du Compendium de //. Faber (V. ce nom), traduit par Christophe Kid. Comme compositeur, Gumpeltzhaimer a produit plusieurs livres de chansons spirituelles allemandes à trois et à quatre voix, publiées de 1591 à 1617, le Psaume L à huit voix (1604), et un recueil de chants sacrés latins à huit voix . Des motets de sa composition se trouvent dans les recueils de Schad et de Bodenschatz. Ces compositions décèlent un talent remarquable. M. Br.

GUMPLOWICZ (Louis), publiciste polonais contemporain, né à Cracovie le 9 mars 1833. Il fit ses étud ;S dans cette ville et à Vienne. Il a collaboré à un grand nombre de journaux polonais et publié un certain nombre de travaux politiques et périodiques, notamment : Huit Lettres de Vienne (1867) ; la Législation polonaise et les Juifs (1867) ; la Confédération de Bar , Correspondance entre Stanislas-Auguste et Xavier Branicki (1872). Eri 1876, il est devenu professeur à l’université de Gratz. Depuis cette époque, il a publié en allemand : Philosophisches Staatsrecht (Vienne, 1877) ; Dos Recht der Nationalitœten und Sprachen in OEsterreich-Ungarn (Innsbruck, 1879) ; Reichstaat und Socialismus (id., 1881) ; Verwaltungslehre mit Bcrucksiehtigung des œster. Vervaltungsrechts (z’d.,1882) ; Der Rassenkampf (id., 1883, trad. en franc. , Paris,1893) ; Grnndriss der Sociologie (Vienne, 1885) ; Einleitung in das Staatsrecht (Berlin, 1889) ; Lchrbueh des OEster.Staatsrechts(m). GUMPP (Jean-Baptiste), architecte civil et militaire, dessinateur et graveur allemand du xvn c siècle. D’abord au service de la Bavière, il exécuta en 1688 le dessin de l’arc de triomphe sous lequel les magistrats de Munich reçurent Max-Emmanuel à son retour de la guerre contre les Turcs ; il grava ensuite les sièges et combats auxquels ce grand électeur avait pris part. Plus tard, il devint conseiller impérial et ingénieur en chef de la forteresse de Constance. — Son frère Franz, né en 1641 , mort à Florence en 1665, fut un imitateur distingué du Corrène et du Guide. G U M UCH-Khank. I. Ville. — Ville delaturquie d’Asie, province de Trébizonde, ch.-l. de district, située à 75 kil. S.-S.-O.deTrébizonde, dans la vallée septentrionaleduKharchyt-sou, fleuve qui se jette dans la mer Noire à Tripoli du Nord ; 1,494 m. au-dessus du niveau de la mer ; 4,000 hab. environ, chrétiens pour plus de moitié, logés dans 800 maisons. La ville s’élève en amphithéâtre sur les flancs escarpés d’une montagne ; les mines de plomb argentifère autrefois très florissantes sont aujourd’hui presque abandonnées. L’exportation principale de la ville concerne les fruits et s’élève à plus de 200,000 piastres par an. On envoie les fruits, poires, pommes, cerises, très réputés, à Trébizonde, à Constantinople, à Erzeroum, à Baïbourt. Les fruits viennent sur des arbres francs presque sans culture. Le commerce des poteries est aussi assez considérable ; on fabrique 35,000 pots d’argile par an que l’on colore avec de l’émail rouge, jaune ou vert, tiré des montagnes. Les habitants exportent aussi en grande quantité les peaux de chèvre, d’agneau, de lièvre et aussi quelques peaux d’ours, de loup, de Ivnx, de martre, etc. Comme souve- 39