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GONIOMÈTRE — GONON

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semblent venir de l’infini après leur passage à travers la lentille ; ils tombent alors, parallèles entre eux, sur le cristal, sont réfléchis et tombent sur l’objectif d’une lunette qui constitue la seconde alidade. Cette lunette était réglée pour voir à l’infini ; recevant les rayons’ parallèles venant du réticule, elle permettait à l’œil d’avoir une image nette de ce fil. L’addition de ce système optique double revenait au fond à employer avec le goniomètre de Wollaston une mire infiniment éloignée en assurant en même temps à l’œil une position invariable. Tel est le goniomètre de Babinet. A. Joannis.

GONIOPHOLIDIDÉES(Paléont.).Cettefamillecomprend les Crocodiliens Amphicéliens d’eau douce ou saumatre qui ont les orbites communiquant avec les fosses infratemporales, pas de vide préorbitaire, les écailles dorsales rectangulaires, disposées suivant deux ou plus de deux séries, le bouclier ventral simple ou divisé, avec les écailles imbriquées antérieurement. E. Sauvage.

Bibl. : Lydekker, Cal. foss. Replilia British Muséum, 1888, t. I.

G0NI0PHYLLUM {(kmiophyllumM.Edvi.) (Paléont.). Genre de Cœlentérés fossiles, de la classe des Anthozoaires et de l’ordre des Zoanthaires, voisin des Calcéoles et des Bhizophyllum, dont ils se distinguent par l’existence de quatre opercules qui ferment le calice. On rencontre ses principaux représentants dans le dèvonien inférieur. GONIOPTERIS (Paléont.) (V. Pecopteris). GONNE (Miss Maud), patriote irlandaise, née à Kerry en 1866. Fille d’un officier de l’armée anglaise, appartenant à une famille de riches propriétaires sympathisant pour les Anglais comme la grande majorité des landlords, elle fut élevée à Dublin. Orpheline à vingt ans, belle, riche, instruite et intelligente, elle mit tous ces dons, fortune et talent, à la défense de la cause de l’indépendance de son pays. Persécutée et menacée par les autorités anglaises, elle quitta l’Irlande et vint se réfugier à Paris ou, dans d’éloquentes conférences, elle s’attache à faire connaître au public français les misères et l’oppression subies par ses compatriotes. Hector France.

GONNEHEM. Coin, du dép. du Pas-de-Calais, arr. de Béthune, cant. de Lillers ; 1,693 hab. GONNELIEU. Coin, du dép. du Nord, arr. de Cambrai, cant. de Marcoing ; 817 hab.

GONNELIEU (Jérôme de), jésuite, né à Soissons en 1640, mort en 1715. OEuvres principales : De l’Exercice de la vie spirituelle (Paris, 1701, in-12) ; Pratique de lu vie intérieure, avec les devoirs de piété que tout chrétien doit rendre à Dieu pour mener une vie chrétienne et se sauver dans le monde (Paris, 1710, in-12) ; Instruction sur la confession et la communion (Paris, 1710, in-12) ; Prières et pratiques jointes à une traduction de l’Imitation de Jésus-Christ publiée sous son nom (Nancy, 1712 in-8 ; souvent réimpr.), mais où la version du texte a été faite par Jean Cusson, imprimeur et avocat au parlement de Paris, et refondue par son fils J.-B. Cusson.

GONNETOT. Coin, du dép. de la Seine-Inférieure, arr. de Dieppe, cant. de Bacqueville ; 325 hab. GONNEVILLE. Coin, du dép. de la Manche, arr. de Cherbourg, cant. de Saint-Pierre-Eglise ; 815 hab. GONNEVILLE. Coin, du dép. de la Seine-Inférieure, arr. de Dieppe, cant. de Tôtes ; 558 hab. GONNEVILLE. Corn, du dép. de la Seine-Inférieure, arr. du Havre, cant. de Criquetot-Lesneval ; 814 hab. GONNEVILLE-sur-Dives. Coin, du dép. du Calvados, arr. de Pont-FEvèque, cant. deDozulé ; 525 hab. GONNEVILLE-sur-Honfleur. Corn, du dép. du Calvados, arr. de Pont-1’Evêque, canl. de Hontleur ; 602 hab. GONNEVILLE-sur-Mervii.le. Corn, du dèp. du Calvados, arr. de Caen, cant. de Troarn ; 803 hab GONNEVILLE (B.-P. de) (V. Paulmier).

G0 N NEZ. Corn, du dép. des Hautes-Pyrénées, arr. de Tarbes, cant. de Pouyastruc ; 47 hab.

GONNOR (Artus de Cosse, seigneur de) (V. Cosse). GONNORD. Corn, du dép. de Maine-et-Loire, arr. d’Angers, cant. de Thouarcé ; 1,517 hab. Huines intéressantes de l’ancien château féodal.

GONNOT de La Brouce (Michel), copiste français du xv e siècle. Simple curé à Crozant (Creuse), il occupait ses loisirs à copier et orner des manuscrits. On lui doit plusieurs des plus beaux de la Bibliothèque nationale, tels que le Roman de Tristan, commencé en 1453 pour Eléonore de Bourbon, fille de Jacques de Bourbon, comte de la Marche ; le Roman de Marques de Rome et le Roman de Lancelot, entrepris, le premier en 1466, et le second en 1470, pour Jean II, duc de Bourbon. C. St-A. Biisl. : L. Delisle, le Cabinet des Manuscrits, t. I, pp. 86-87.

GONOLOBUS(GonoZofosMichx).(Bot.).Genred’Asclépiadacées, qui a donné son nom au groupe des Gonolobées. Ses représentants sont des plantes herbacées ou sutl’rutescentes, à feuilles opposées, à fleurs disposées en groupes de cymes nombreuses. Le genre contient environ quatrevingts espèces, toutes américaines. La plus importante est le G. Condurango Tr., auquel on attribue la production du Cônd/urango (V. ce mot). Ed. Lef.

GONON (Benoit), écrivain français du xvn e siècle. C’était un eclestin appartenant à une vieille famille lyonnaise. Entre autres ouvrages qui sont devenus des raretés bibliographiques, il a laissé : la Chasteté récompensée ou l’Histoire de sept pucelles doctes et saoanl.es (Bourg-en-Bresse, 1643, in-8), sorte de roman pieux dans le genre de ceux de Camus, l’évèque de Belley ; Histoire et miracles de Notre-Dame-de-Bonnes-Nouvelles des Célestins de Lyon (Lyon, 1683, in-16).

GONON (Pierre-Marie), érudit français, né à Lyon en 1804, mort en 1850. Il a laissé des ouvrages estimés tous relatifs à la ville de Lyon. Nous citerons : Bibliographie historique de la ville de Lyon pendant la Révolution française (Lyon, 1843-1846, in-8) ; Documents historiques sur la vie et tes mœurs de Louise Labé (1884, in-8) ; Recueil de documents rares et inédits relatifs a l’histoire de la ville de Lyon et du dép. du Rhône (1847, in-8).

GONON (Eugène), sculpteur et fondeur français, né à Paris le 17 oct. 1814, mort à Paris le 11 sept. 1892, fils d’Honoré Gonon, l’habile fondeur qui retrouva les proi. ; des anciens pour la fonte à cire perdue (V. Cire, t. XI, p. 455, et Fonte, t. XVII, p. 652). Elève de l’Ecole des beaux-arts, de Pradier et de Blondel, il s’acquit une réputation méritée en perfectionnant les procédés de son père, et en fondant à cire perdue avec une perfection jusqu’alors inconnue des groupes d’après Barye et un grand nombre d’oeuvres de sa composition, parmi lesquelles nous citerons : Fauvette babillante ’(S. 1853) ; Combat de merles (S. 1859) ; Nid de fauvettes dans le lilas (S. 1867) ; Conséquences d’un orage (S. 1868) : Combat de grives (S. 1870) ; Alouette prise aux gluaux (S. 1873) : Alouette prise au piège (S. 1881) ; l’Automne (S. iS88). Il a fondu à la cire perdue la statue de Blawp’i mort (Père-Lachaise) et le célèbre bas-relief les Etats généraux (Chambre des députés), deux des chefs-d’œuvre de Dalou. FIN DU TOME DIX-HUITIEME

MI’KIMERIE E. ARRAULT ET C"