CYMYLAMINES - CYNIPS
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Formules
Az.
I Equiv... C 20 H 15 Az= :C 20 H 12 AzH 3 .
( Atom... C 1(l II 15 Az = C 10 H 13
H 2
Elle prend naissance en même temps que la
u ; 2Vr= : 44°. Eclat vitreux ;
couleur jaune d’or (chrysobéryl), jaune verdàtre, vert
d’herbe, vert foncé (alexandrite). Transparente ou translucide.
La variété verte (alexandrite) présente toujours les
assemblages pseudohexagonaux, elle est très polychroïque ;
de plus, elle possède la propriété de changer de couleur
lorsqu’on l’examine à la lumière artificielle, elle devient alors
violette. On la trouve àCeylan, dans l’Oural ; on l’emploie
dans la joaillerie : cette pierre a une assez grande valeur.
La cymophane jaune se trouve dans les sables diamantifères
du Brésil, dans les granulites du Connecticut, etc.
Ce minéral est infusible au chalumeau et insoluble dans les
acides. Densité, 3,5 à 3,84. Dureté, 8,5. A. Lacroix.
CYMOTHŒ. I. Zoologie. — (Cymothoa). Genre établi
par Fabricius ; c’est le type d’une famille de Crustacés
Isopodes dont beaucoup d’espèces vivent en parasite sur
les Poissons ; ils subissent avec l’âge des changements de
formes importants, mais ils ne sont jamais complètement
dégradés. Les Cymothœ, qui sont connus dans toutes les
mers, ont les pièces buccales organisées pour la succion,
comme les espèces des genres voisins ; ils ont l’abdomen
élargi, formé d’anneaux courts, le dernier article est
carré, transverse, les pattes sont semblables entre elles et
munies de puissants crochets ; les pattes abdominales
portent des lamelles branchiales. Ex. : C. œstrum, ces—
troides, de la Méditerranée, vulgairement appelés Poux
de mer par les pêcheurs et qui vivent cramponnés sur le
corps de différents Poissons. Schiôdte et Meinert ont
publié une excellente monographie de la famille des Cymothoïdes
(1879-1883). R. Moniez.
IL Paléontologie. — Le genre Cymothœ proprement
dit n’est pas connu à l’état fossile, mais des Algidœ proches
voisins vivaient dés l’époque jurassique (V. Arch.-eoniscus
et Isopodes TPaléont.]). E. Trt.
CYNAILIQUE (Y. Chien).
CYNAILURUS (Y. Guépard et Chat).
CYNANCHUM (Cynanchum L.). (Bot.). Genre de
plantes de la famille des Asclépiadacées. Ce sont des
herbes ou des sous-arbrisseaux volubiles, à feuilles opposées,
à fleurs hermaphrodites et pentamères, pourvues
d’une couronne staminale, à cinq lobes lancéolés ou liguliformes,
accompagnés chacun en dedans, d’une languette
ou d’une petite écaille. — Les Cynanchum ont des
représentants dans l’Europe méridionale, en Asie, en
Afrique et en Australie. Leurs tiges sont remplies d’un
suc laiteux, acre et amer, doué de propriétés émétiques.
Le C. acutnm L., dont le C. monspeliense L. n’est
qu’une variété, croit dans la région méditerranéenne. Il a
passé pendant longtemps pour fournir la Scammonée de
Montpellier. (V. Scammonée). — Le C. Argel Del. appartient
maintenant au genre Solenostemma (V. ce mot).
Quant au C. vomitorium Lamk, dont les feuilles sont
employées en Amérique comme succédané de l’Ipécacuanha,
il t’ait partie du genre Tylophora. Ed. Lef.
CYNARA (Cynara Tourn.) (Bot.). Genre de Composées,
du groupe des Carduacées. Ses représentants sont des
herbes vivaces, dont les grandes feuilles pinnatipartites ont
le rachis canaliculé et ailé-foliacé. Les capitules, très volumineux,
terminent la tige et les rameaux. Leur involucre
est formé de larges bractées imbriquées, charnues à la base
et terminées par une petite pointe épineuse. Le réceptacle
est épais, charnu, garni de paillettes. Les fleurons sont de
couleur violacée, et les achaines, tétragones, sont surmontés
d’une aigrette caduque de soies longues et plumeuses. —
Les deux espèces principales sont le C. scolymus L. ou
Artichaut (V. ce mot) et le C. cardunculus L. Ce dernier,
très répandu dans la région méditerranéenne, est
cultivé en grand dans les potagers sous les noms de Carde,
Chardonnette et Canton (Y. ce mot). Ed. Lef.
CYNAROCÉPHALES (Bot.). Nom donné par Vaillant à
une division des Composées, correspondant au groupe des
Carduacées. Ed. Lef.
CYNÉGÉTIQUE (Art) (V. Chasse).
CYNÉGIRE, fils d Euplorion et peut-être frère du poète
Eschyle, fut tué à Marathon au moment où il saisissait un
navire ennemi (V. Hérod., VI, 114, et la légende racontée
par Justin. II. 9).
CYNHYÈNE (V. Chien, t. XI, p. 2).
CYN1CTIS (V. Mangouste).
CYNIPS. I. Zoologie. — Les Hyménoptères-Térébrants,