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LE MANDARIN.

XIV. — La perfection est en elle-même une chose absolue ; c’est la fin et le commencement de tout, le cercle dans lequel se meut l’infini. Sans la perfection, l’homme ne serait pas ni aucun des êtres, chaque organisme étant à lui seul une perfection. Aussi l’homme doit atteindre à une somme de perfection la plus élevée possible, et entraîner ceux qui lui sont soumis ou attachés dans la voie du perfectionnement.

Lorsqu’un homme fait quelques pas dans la voie du perfectionnement, il s’identifie davantage avec les puissances de la nature et agrandit la sphère de ses facultés.


XV. — L’homme qui s’arroge un pouvoir par la force, de même que l’homme qui affirme des choses qu’il ignore, de même que l’homme qui né à une époque et soumis aux coutumes de son temps retourne a la pratique des lois anciennes, est sujet à de grandes désillusions.


XVI. — Les lois de la nature s’accomplissent