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LE MANDARIN

Avec le café, les domestiques apportèrent un grand carton.

— Qu’est-ce que cela ? s’écria Durand.

— Une surprise, bravo ! dirent les autres convives.

Chacun se précipita sur le carton… Il contenait des photographies… c’était le portrait du mandarin.

Malgré l’insistance de Martial et de quelques peintres en renom, Pé-Kang avait constamment refusé de poser pour une tête de mandarin ; mais, au moment de son départ, il désirait laisser un souvenir à ses amis.

— C’est parfait ! dit le peintre avec enthousiasme. J’affirme, à première vue, que cela sort de chez le sculpteur David ; il n’y a que lui pour composer une photographie dans un style semblable.

— En effet, dit le mandarin, et j’avoue que j’emporte une grande admiration pour cet artiste ; j’ai vu, dans ses albums, des choses merveilleuses.

— Autrefois, dit Martial, j’avais pour les