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X

PROSPER ET JEAN-PAUL


Durand gémissait de voir le petit-fils de Koung-Tseu rejeter ses croyances sans examen ; il en avait ressenti pour lui-même la bienfaisante action ; il était sincèrement convaincu de leur supériorité, et il souhaitait de les faire entrer au cœur de tous ceux qu’il aimait. Ce même instinct de tendre sollicitude pour la conscience d’autrui, que toutes les natures religieuses possèdent au suprême degré, devient, lorsqu’il se trouve exploité par des fanatiques