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JOURNAL D’UN BIBLIOPHILE

français, oui ! on ne peut jamais trop le répéter, ce sont les membres de notre clergé, les fondateurs de nos maisons d’éducation, qui formèrent, parmi le peuple, cette pléiade d’hommes politiques, d’avocats, de notaires et de médecins habiles, qui peuvent se placer sur un pied d’égalité avec les professionnels de n’importe quelle nation étrangère.

Les membres du clergé voulurent encore faire plus pour répandre l’instruction parmi le peuple. C’est pourquoi ils s’ingénièrent à la fondation et à la diffusion de bons journaux et de revues auxquels ils ont fourni la matière pour les rendre intéressants, aidés de quelques laïques influents, au premier rang desquels se trouvent les Beaudry, les Larue, les Aubry, les Demers, les Landry, les Trudel, etc.

Sachons donc rendre à César ce qui appartient à César et à notre clergé national : gloire, reconnaissance et appréciation, pour ses mérites. Nos prêtres doivent rester toujours les pères de la nation.

Je leur dois ce que je possède et fais de mon mieux pour leur prouver ma reconnaissance.