Page:Lamber - Mon village, 1868.pdf/212

Cette page a été validée par deux contributeurs.

vite ; quoi qu’elle nous demande, nous serons toujours les obligés de notre mairesse.

— Je vous apporte une pétition que tous les franciers doivent signer ; lisez-la hautement, mon oncle, dit la Rose en donnant son papier à Jean-Claude.

Voilà ce que la pétition disait ; je l’ai récrite dans le but de n’en pas omettre un seul mot :

« Messieurs les administrateurs des chemins de fer du Nord.

« Messieurs,

« Depuis l’invention des trains de plaisir tout Parisien connaît les beautés de la province, tout provincial a vu Paris. Rien de mieux. Les voyages sont favorables au développement intellectuel.