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— C’est vrai que je dis après lui, dans le but de ne pas l’offusquer.

— Si c’est vrai ! recommence-t-il, je crois bien que c’est vrai ! Allons, je vais me préparer. Courez chez l’apothicaire, demandez de l’eau de seltz. Je vous prends en passant.

Comme l’apothicaire finissait d’entortiller mes bouteilles, M. Céran s’arrêta, et je me dépêchai de monter sans dire un mot à côté de lui dans son cabriolet.

La cocotte de notre médecin prit le grand trot. Parlez-moi de cette bête-là, avenante à un chacun, tranquille aux portes, et vive à la course.

Nous descendons chez Jean-Claude. Madame la mairesse, puis la Rose y sont déjà.