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I

UNE VEILLÉE.


Depuis un nombre innombrable d’hivers, c’est dans la maison de Norine Duclos qu’ont lieu les plus égayantes veillées de notre village. Adonc, certain soir, comme j’entrais chez Norine, je la trouvai en train de prêcher ses trois petiotes.

— Hé ! Mandine, criait-elle, dépêche-toi de balayer la maison ; plus vite que ça ! Surtout n’oublie pas le coin où la femme de Jean-Claude a épluché une pomme ce matin. Toi, la Rose, prends mon couvet et emplis-le. Ha-