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çons de la noce sortaient de l’église et achetaient sur enchère un morceau du ruban délié.

Au jour d’aujourd’hui cette cérémonie-là se passe à table. Je suis sûr d’avance qu’à la noce de Désirée on n’osera la faire, rapport à la présence de madame la mairesse.

Il n’est pas dans les habitudes de notre curé de prêcher longtemps les noces, si bel et si bien qu’au bout d’une petite heure, un chacun, derrière les mariés, se dirigea vers la sacristie.

Faut que je vous raconte le tour que Jean-Claude y a joué.

Lui, Dizy l’usurier, et puis moi, nous nous trouvions réunis, devisant de choses et d’autres ; tout à coup Jean-Claude se retourne