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J’opine qu’au jour d’aujourd’hui on ne sera plus si craintif en traversant le chemin des Hommes-sans-Têtes ; qu’on ne rabâchera pas tant de bêtises quand on rencontrera, par hasard, un lapin blanc ; que quelques-uns se risqueront à sauter de nuit, au lieu de faire un détour de trois quarts de lieue, les fossés Poulains ; et qu’à réserve des furolles qui mènent les ivrognes dans les fossés, on ne croira plus chez nous, en tout, en tout, à rien de diabolique ni de surnaturel.