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je vous ferai reconquérir cette estime et cette approbation, croyez-en moi.

Depuis ce temps-là, elle apporte souvent des livres chez Norine, et le soir, quand la Rose rentre des champs, pendant qu’Armandine, Désirée et leur mère tournent leurs fuseaux, madame la mairesse apprend la couture à sa protégée.

Il n’y a pas de couturière dans Saint-Brunelle ; pour rien du tout on se voit forcé d’aller à Morlincourt. Assuré que si la Rose devenait habile, elle aurait de l’ouvrage autant qu’elle en voudrait.

Il faut vous dire que tout le monde est retourné du côté de la maîtresse à Pierre le dragon. On s’est dit comme ça, voyez-vous, que notre mairesse ne soutiendrait jamais un quelqu’un qui n’en vaudrait pas la peine.