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31 OCTOBRE.


s’assurer que les faits nouveaux dénoncés au général Trochu n’avaient aucune gravité.

De bonne heure, tout est expliqué. La veille, un des clubs de Belleville, ayant trouvé la salle de ses réunions fermée, a franchi la clôture d’une église en construction pour y délibérer. Deux planches ont été brisées et quelques menaces proférées. L’affiche, vieille de deux jours, avait précédé les événements du 31 octobre.

Les rapports se succèdent jusqu’à midi, de Belleville, de la Villette, de Montmartre, et tous disent la même chose : pas la moindre apparence d’agitation, rien, rien, rien !

Adam va chez le général Trochu, où il rencontre MM. Picard, Jules Favre et Ferry. Il est reconnu sans conteste qu’il n’existe pas de faits nouveaux.

M. Picard déclare que le gouvernement n’en persiste pas moins dans ses intentions d’arrêter les envahisseurs de l’Hôtel de ville.

Adam dépose sa démission.

Puis, se retournant vers MM. Jules Favre et Picard, il leur dit :