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s’impose de vive force ; il ne répond point aux interrogations qu’on lui adresse, et ne souffre pas de démonstrations. »

D’après ceci, nous pourrions croire que l’auteur de La Guerre, satisfait de sa définition, se gardera d’interroger le fait divin. Mais non-seulement il l’interroge, il prétend le démontrer. C’est qu’à lui seul il appartient d’expliquer certains mystères. Il est vrai d’ajouter que M. Proudhon ne s’est pas complètement dépouillé des attributs de la divinité en proclamant le nom de Jéhovah.

La guerre un fait divin ! Pour les sauvages peut-être, auxquels vous reconnaissez un instinct métaphysique supérieur à celui des philosophes, mais point pour nous, j’imagine ! Ceux que vous appelez, non sans ironie, les civilisés, me paraissent avoir depuis long-temps déchiré les voiles sanglants de la guerre. Ce n’est point un mystère divin ni