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son principe, la résume dans son unité, la représente dans l’ordre idéal, et, tout en lui étant soumis, s’en sert librement pour créer des faits, pour produire des actes intellectuels.

Ici, nous avons pris pour exemple la loi la plus générale que nous connaissions ; mais il y a d’autres lois secondaires, spéciales, qui nous fournissent des critères pour les divers ordres de phénomènes.

Nous avons des mesures pour les temps et pour les espaces, nous en avons pour les phénomènes de chaleur, de son, de lumière, pour toutes les manifestations de nos sens, pour tous les faits de la vie naturelle et de la vie sociale.

En un mot, il ne se présente rien que nous ne puissions rattacher d’une manière plus ou moins médiate à une loi générale ; il ne se produit aucun phénomène qui ne soit le résultat d’un double rapport et d’une loi ; et de même dans l’entendement, il ne peut y avoir ni idée ni connaissance sans la double condition de la loi et des rapports, ou, en d’autres termes, sans deux faits, et un troisième déjà accepté, servant de commune mesure aux deux autres faits, et représentant des faits ou plutôt des notions antérieures ramenées à une unité de formule, c’est-à-dire à une loi plus ou