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de ce nouveau Sinaï, les tables de la Loi, dictées par le Dieu des armées.

Dans le livre de La Guerre et la Paix, nous assistons, comme toujours, à la création d’une entité, à de nouvelles recherches sur l’absolu. Il s’agit pour M. Proudhon d’étudier la guerre en soi, c’est-à-dire en dehors de tous les phénomènes qui s’y rattachent.

Lorsque naguères nous reprochions à M. Proudhon d’être un partisan déguisé de la méthode transcendantale, M. Proudhon pouvait nous opposer sa théorie de l’immanence, conçue, mise au jour, ensevelie même dans le livre de La Justice, et à laquelle son inventeur donnait pour base la conscience humaine ; mais, dans La Guerre et la Paix, cette théorie de l’immanence, dont il avait refusé les bénéfices à la femme, se trouve réduite à sa plus simple expression. M. Proudhon nous paraît l’avoir sacrifiée parce qu’elle eût mis