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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

tion date du 4 janvier 1720, et fut faite « audience tenante[1] ». Le 13 février 1734, Jacques-Louis de Seronville, avocat au Parlement de Paris, y demeurant, rue de la Verrerie, paroisse Saint-Méderic, est nommé bailli de la Chapelle en survivance de son père, Louis de Seronville.

Le 9 mars 1773, Jacques-Antoine Sallé, avocat en Parlement, est nommé bailli de la Chapelle, en remplacement de Jacques-Louis de Seronville.

Le 12 novembre 1778, Claude-Théodore Mérelle de Joigny, avocat en Parlement, bailli général de Saint-Lazare, la Villette, prévôt des prévôtés du Cens-Commun, du Pré Saint-Gervais, de Belleville, la Courtille, Bagnolet, Fontenay, Marly, Charonne grand et petit, Rougemont, Montreuil, le Bourget en partie, et autres lieux, est nommé bailli du bailliage de la Chapelle, en remplacement de Jacques-Antoine Sallé. Il en fut le dernier et demeura à son poste jusqu’à la Révolution.

Dans la hiérarchie judiciaire de la seigneurie de la Chapelle, l’office de lieutenant de bailliage venait immédiatement après celui de bailli, qu’il complétait et suppléait en cas d’empêchements.

Nous rencontrons même, au XVIe siècle, un lieutenant général sans que nous puissions savoir ce qu’il en était exactement de cette fonction :

Le 10 février 1587, en effet, Me Nicolas Moreau est pourvu par Me Pierre Gestat, aumônier de Saint-Denis, de l’office de lieutenant général en la justice haute, moyenne et basse de la seigneurie de la Chapelle[2].

En mai 1601, Me Henry Moreau, avocat en Parlement, est

  1. Archives Nationales. Z2 6o3.
  2. Archives Nationales. S* 2419 f* 104.