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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

Saint-Denis, chargé envers les dames Filles-Dieu de 4 sols parisis de rentes.

Le 18 février de la même année, bail à Michel Héricourt, de un quartier de vigne à Montmartre, lieu dit Goutte d’or, près la Chapelle-Saint-Denis, aux Filles Dieu, pour 4 sols parisis de cens[1].

La pièce suivante indique notre lieu dit au terroir de la Chapelle :

Sentence du 15 juillet 1527, du Châtelet de Paris, portant condamnation contre Guillaume Courle,à payer au chapitre de l’Église de Paris, 5 livres d’arrérages de 3 livres 4 sols parisis de rente dues à la fabrique de la dite Église, sur 2 arpents de vigne assis au terroir de la Chapelle, au lieu dit Goutte d’or.

Les deux documents ci-après, des XVIIe et XVIIIe siècles le ramènent à Montmartre :

Acte du 5 janvier 1661, par lequel Charles Langlois, Dalibert et consorts, déclarent qu’ils sont détenteurs et propriétaires de vignes assises au terroir de Montmarte, au lieu dit La Goutte d’or, tenant notamment et aboutissant « au chemin Puquetière, autrement dit des Poissonniers ».

Titre nouvel, du 26 mars 1716, par lequel Thomas-Florent Croquet est détenteur d’un arpent et demi de terre labourable, au terroir de Clignancourt, près Paris, au lieu dit la Peustière et Goutte d’or, tenant au chemin des Poissonniers.

Une autre pièce signale : la Peustière de Goutte d’or[2].

Dans l’acte suivant, le lieu dit est indiqué comme situé dans la censive de Saint-Lazare :

Le 8 novembre 1723, devant les notaires du Roi, Guillaume Lemaire, « menuisier en ebeine », et Catherine Dumas, sa

  1. Archives Nationales. S. 4703 et S. 4717.
  2. Archives Nationales. S. 37.