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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS


pour vérifier et reconnaître les terrains situés hors de l’enceinte des Fermiers généraux, qui devraient être répartis entre les municipalités voisines. Ces Commissaires désignés au roi pour M. Lambert, contrôleur général des Finances, étaient MM. Antoine, architecte, Directeur général des travaux de la clôture; de Baurin, géographe-ingénieur; Ancest, attaché à l’Administration ; de La Ruë, contrôleur général des entrées de Paris.

Une lettre de M. Hauteclair, du 13 septembre 1790, indique que les municipalités ci-après ont été prévenues de visite des Commissaires pour le règlement de cette question territoriale : Vaugirard, Montrouge, Gentilly, Ivry, Passy, Clichy, Chapelle Villette, Belleville, Charonne, la Grande Pinte[1].

Le 25 septembre 1790, à dix heures du matin, les commissaires ci-dessus se rendent à la Chapelle, et y sont reçus par Municipalité, dans le presbytère, lieu habituel des réunions de l’Assemblée municipale. D’un commun accord, on reconnut que le décret du 31 juillet 1790 devait être complété par l’adjonction au village de la Chapelle, non seulement de la partie du faubourg Saint-Denis dont il y est question (actuellement Grande-Rue de la Chapelle), mais encore des terrains et habitations compris entre le chemin des Poissonniers et le chemin des Vertus s’étendant à droite et à gauche.

Après une visite sur les lieux, faite par les Commissaires et la Municipalité, après la reconnaissance du bien fondé de la combinaison, l’accord fut consigné dans un procès-verbal signé de tous les membres. Rentrés à la Monnaie, demeure

  1. Archives Nationales. F2 II. Seine. I.