Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 8.djvu/66

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Il resserre plus fortement les liens du beg,
Le renvoya vers Udbinja, et, en partant,
Avertit ainsi le beau-frère :
« Quand tu seras de nouveau à Udbinja,
À boire du vin avec tes compagnons,
Ne te vante plus, et dis la vérité en toutes choses.
Adieu ! reçois la vie pour mon présent de noces ! »

Le beg, garrotté, s’en retourna seul à Udbinja.
Stojan reprit le chemin de Kotari,
Emmenant avec lui la fille turque ;
Il la fit baptiser, et l’épousa,
L’aima fidèlement, et la rendit heureuse.