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VOYAGE DE BAYRUTH


À TRAVERS LA SYRIE ET LA PALESTINE


À JÉRUSALEM




8 octobre 1832, à 3 heures après midi.


Monté à cheval avec dix-huit chevaux de suite ou de bagages formant la caravane. — Couché au kan, à trois heures de Bayruth ; même route que celle déjà décrite pour aller chez lady Stanhope. — Le lendemain, parti à trois heures du matin ; traversé à cinq le fleuve Tamour, l’ancien Tamyris : lauriers-roses en fleur sur les bords. — Suivi la grève, où la lame venait laver de son écume les pieds de nos chevaux, jusqu’à Saïde, l’antique Sidon, belle ombre encore de la ville détruite, dont elle a perdu jusqu’au nom ; — point de traces de sa grandeur passée. Une jetée circulaire,