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jocelyn.

28 décembre, de son lit.

Au lit mystérieux que renferme la mort,
Heureux l’œil qui se clôt et le front qui s’endort
Sur l’oreiller divin d’une sainte espérance !
Ô sommeil ! ô réveil ! ô ma mère ! ô Laurence !
Le moment tant prié serait-il donc venu ?

. . . . . . . . . . . . . . .

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Je me sens un besoin de repos inconnu ;
Un voile sur mes yeux, des ombres dans ma chambre,
Des ailes dans le cœur, du plomb dans chaque membre.
D’un œil plus attendri mon chien lèche ma main ;
Prévoirait-il ma mort ?… Ah ! si c’était demain !…

. . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . .

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Le journal, interrompu par une maladie longue et douloureuse,
ne fut jamais repris.