Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/375

Cette page a été validée par deux contributeurs.
374
jocelyn.

Ou je passe et repasse une main sur la soie
De mon chien, dont le poil se hérisse de joie ;
Ou, s’il vient un rayon de blanc soleil, j’entends
Gazouiller mes oiseaux qui rêvent le printemps ;
Et, répandant ainsi mon âme à ce qui m’aime,
Sur mon isolement je me trompe moi-même,
Et l’abîme caché de mon ennui profond
Se comble à la surface, et le vide est au fond