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septième époque.

Et n’avoir pour jardin, pour abri, pour ombrage,
Que la ronce qui traîne aux sentiers du village,
Ou l’arbre sépulcral, le séculaire ormeau,
Dont l’ombre que l’on fuit n’appartient qu’au tombeau,
Et qui voit tous les soirs, au cercueil de famille,
S’asseoir un fils avec une mère et sa fille :
Voilà pourtant sa vie et la nôtre en ce lieu.
Oh ! courage, ô mon cœur ! la patrie est en Dieu !