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jocelyn.

moi.

          Et parfumons ses mains divines,
Comme sur un seul jet deux lis qui n’en font qu’un,
Qui n’ont dans le rocher que les mêmes racines,
Et qu’on cueille à la fois sur les mêmes collines,
          Tout remplis du même parfum !


Des pleurs mouillaient nos voix ; je regardais Laurence,
Et longtemps nos esprits prièrent en silence…