Sur le port, à mon frère, il faut que je l’envoie !
Mais comment ? Qu’elle parle ou qu’ensemble on nous voie,
C’est ma perte !… Quelqu’un ?…
de droite.
Quel espoir ! s’il daignait soustraire à tous les yeux
Cette enfant que j’arrache à ce séjour de honte
Et dont nul à sa croix ne demandera compte.
SCÈNE SEPTIÈME
Ô ministre sacré des charités de Dieu,
Approchez !… un bienfait vous attend en ce lieu !
Osez-vous m’assister dans un pieux mystère,
Prêter à ma pitié votre saint ministère ?
J’ose tout pour ravir une proie aux méchants.
Emportez cette enfant seul à travers les champs ;
Le grand air lui rendra sa force qui sommeille,
Trompez les yeux du camp et la garde qui veille ;
Descendez vers le port, demandez Serbelli,
Mon frère… portez-lui ce dépôt et ce pli !
Un vaisseau doit partir… on sait… sa fuite est prête !
La bénédiction de Dieu sur votre tête !
Ne m’interrogez pas… vous saurez tout après.
Je veux faire le bien, non savoir vos secrets.