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Qu’enfin sur l’éternelle plage
Où l’on comprend le mot Toujours !
Je touche, porté sans orage
Par le flux expirant des jours,
Comme un homme que le flot pousse
Vient d’un pied toucher sans secousse
La marche solide du port,
Et de l’autre, loin de la rive,
Repousse à l’onde qui dérive
L’esquif qui l’a conduit au bord !