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XVIII


L’INSECTE AILÉ




 
Laisse-moi voler sur tes pas,
Retire ta main enfantine !
Charmant enfant, je ne suis pas
Ce que ta faiblesse imagine.

Je ressemble à ce papillon
Qui, sûr de ses métamorphoses,
Aime à jouer dans le vallon
Autour des enfants ou des roses.