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MÉDITATIONS POÉTIQUES.

Saisissant mes taureaux par leur corne glissante,
Je courbe sous le joug leur tête mugissante ;
Par des nœuds douze fois sur leurs fronts redoublés,
J’attache au bois poli leurs membres accouplés ;
L’anneau brillant d’acier au timon les enchaîne ;
J’entrelace à leur joug de longs festons de chêne,
Dont la feuille mobile et les flottants rameaux
De l’ardeur du midi protégent leurs naseaux.

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