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ANTONIELLA

I

Pendant que j’étais secrétaire d’ambassade à Naples, je m’arrêtai, à la fin de ma première journée de route vers Rome, à Molo-di-Gaeta, sur une petite place à l’entrée de la ville. L’état de langueur d’une personne chère que j’accompagnais rendait quelques jours de halte nécessaires. Rien ne me pressait ; je n’hésitai pas à lui donner ce repos.