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ANTONIELLA
mières années de ma vie, bien triste entre lui, Annunziata et la chèvre, ma nourrice, que nous gardions par reconnaissance.
Je grandissais cependant, et je commençais à rendre quelques petits services à mon père. Je coupais le maroquin, quand il consentait à travailler un peu, et Annunziata m’apprenait à coudre les empeignes aux semelles, ou les paillettes de laiton sur le cou-de-pied des souliers de femme.
XXIII
Mais, quand Annunziata eut seize ans, elle commença tout à coup d’embellir, comme ces fleurs tardives de notre jardin,