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ANTONIELLA

Le soir, on les reconduisit à Santa-Agatha.

CXXX

Pendant ce temps, l’infortuné Lorenzo s’en allait, pleurant moitié de joie, moitié de tristesse, sur la route de Sicile, sous la conduite des gendarmes. Le frère d’Antoniella le suivait librement et lui rendait tous les services d’un compagnon libre à un prisonnier enchaîné ; il se souvenait d’avoir dû son salut à l’amant de sa sœur, et ne doutait plus de son innocence.

Au bout de quelques jours, ils arrivèrent à Reggio, en face de Messine, passèrent